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Josef Nadj, chorégraphe ou illusionniste ?

Publié le 03/12/2018

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Avec le Cri du caméléon et les Commentaires d'Habacuc, deux créations présentées en 1996, Josef Nadj a de nouveau prouvé sa capacité de maîtriser un langage scénique original, que Von peut adapter aussi bien à d'autres artistes qu ’à ceux de sa propre compagnie.

 

Univers de rêve, de magie, d'humour, mais également de peurs ancestrales, ces deux pièces sont la somme d'un travail mené depuis une décennie par un esprit à l'imagination foisonnante.

renouvelé, la saison suivante, au Théâtre de la Ville. Cette pièce offre justement l’éventail des souvenirs de son village natal en un langage scénique totalement personnel. S’y reflète son parcours, où se sont côtoyées de multiples disciplines, avec cette tendance très « Europe centrale » à louvoyer entre l'humour et une angoisse kafkaïenne. Petits personnages vêtus de noir, monde chaotique, sens aigu de l'absurde, art de mêler les genres - mais avec un goût affirmé pour le monde du cirque et son défi permanent à la simple logique -, l’ensemble étant porteur d'une vision de notre univers profondément philosophique par-delà sa trompeuse naïveté. C'est cette mosaïque que l'on a pu apprécier dans les pièces créées entre 1987 et 1996, année où coup sur coup, le Cri du caméléon et les Commentaires d'Habacuc ont suscité admiration et étonnement. Conçu pour la Compagnie

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