Jourdain

« Lors de la première guerre lsraélo-arabe (1948), la Légion arabe (l'armée transjordanienne} le traverse pour occuper la Cisjordanie, de même que l'armée syrienne qui, elle, ne pourra se maintenir en Galilée.

Jusqu'en 1967, le cours supérieur du Jourdain est en territoire isn~.élien, et le cours inférieur, en Jordanie.

Depuis la guerre des Six Jours, le fleuve sépare à nouveau la Jordanie de la Cisjordanie, occupée cette fois par Israël.

Les ponts sur le Jourdain (ponts Allenby et Abdallah) jouent un rôle essentiel dans la politique d'ouverture instaurée par 1\Aoshé Dayan dès la fin des combats, en 1967.

5 En 1964, la Syrie essaie à plusieurs reprises d.e détourner vers son territoire le Hasbani et le Banias.

Ces tentatives provoquent chaque fois· une Intervention militaire d'lsraëi dont le gouvernement préfère assumer les risques d'une guerre plutôt que de renoncer au plan hydraulique auquel le développement du pays est lié depuis 1960.

Ce plan-maltre, qui concerne en particulier l'Irrigation du Néguev, comporte la construction d'un aqueduc national qui achemine aujourd'hui vers le sud quelque 320 millions de m3 d'eau douce par an.

Le lac Kinneret a été adopté comme réservoir régulateur central (malg.ré ses sources chlorées) et c'est près de la ville de Tibériade (Tevéria) que sont installées les pompes gigan­ tesques du réseau.

Autant que son intérêt stratégique, c'est un approvisionnement en eau vital qu'Israël défend en se montrant intraitable à propos du Golan qu'il a occupé lors de la guerre des Six Jours .. »