Devoir de Philosophie

Karlito

Publié le 14/11/2012

Extrait du document

« L'inquiétude qu'un homme ressent en lui même par l'absence d'une chose qui lui donnerait du plaisir si elle était présente, c'est ce qu'on nomme désir. L'inquiétude est le principal, pour ne pas dire le seul aiguillon qui excite l'industrie et l'activité des hommes; car quelque bien qu'on propose à l'homme, si l'absence de ce bien n'est suivie d'aucun déplaisir ni d'aucune douleur, et que celui qui en est privé puisse être content et à son aise sans le posséder, il ne s'avise pas de le désirer et moins encore de faire des efforts pour en jouir. (..)Mais, pour revenir à l'inquiétude, c'est-à-dire aux petites sollicitations imperceptibles qui nous tiennent toujours en haleine, ce sont des déterminations confuses, en sorte que souvent nous ne savons pas ce qui nous manque, au lieu que dans les inclinations et les passions nous savons au moins ce que nous demandons, quoique les perceptions confuses entrent aussi dans leur manière d'agir, et que les mêmes passions causent aussi cette inquiétude ou démangeaison. « Liebniz. Y a-t-il dans l'acte de philosopher une source d'inquiétude qui relève de cet acte et donc une inquiétude proprement philosophique? Nous allons d'abord réfléchir sur l'existence puis voir que la réfléxion morale fait apparaitre que je suis responsable d'autrui et par là une inquiétude : est-ce que j'assume cette responsabilité ? L'action de philosopher peut se définir comme le doute . Le doute engendre t-il une inquiétude : Laquelle ?...

« On a vu avec Aristote que la philosophie était une inquiétude maîtrisée, qui ne cédait pas à la panique.

C’est là que la philosophie constitue un équilibre fragile : d’un côté, elle peut tomber dans une attitude de détresse permanente, d’angoisse envahissante empêchant toute réaction efficace face aux drames, petits et grands, qui peuplent notre existence.

D’un autre côté, elle peut aussi devenir assez facilement un simple exercice intellectuel, une performance dans laquelle il s’agirait de briller, sans véritable souci de creuser une véritable question, ou un divertissement, complexe, prenant, minutieux, dans lequel on concentrerait sa puissance de réflexion pour éviter qu’elle se consacre à des questions autrement plus cruciales.

On avait vu avec Blaise Pascal que l’angoisse était ce fond sur lequel se bâtissait l’attitude philosophique.

Mais cette angoisse était en fait un vertige métaphysique, dans lequel l’homme se découvrait petit par rapport à un univers supposé infini, ce qui ne pouvait que poser la question de la valeur de l’homme. Au vingtième siècle, c’est pour des raisons beaucoup plus concrètes que l’inquiétude, l’étonnement frappent de nouveau.

Ainsi, Gunther Anders pensera qu’après Hiroshima, après les premières exploitations énergétiques du nucléaire, il n’est plus possible de laisser cette question de côté, et ce d’autant moins qu’elle a des conséquences qui sont finalement quasi métaphysiques. On découvre qu'elle n'est jamais une essence mais toujours projet, résultat d'un pouvoir être.On découvre que la vie humaine est une lutte,un dépassement perpétuel,une insatisfaction. L'existence est donc ce qui fait apparaître l'inquiétude d'une possibilité de faire ou de ne pas faire et d'une liberté qui n'est jamais facile.

Si l'acte de philosopher fait apparaître des conditions nécessaires de l'existence (travailler, être avec autrui, manger etc..), il fait apparaître en même temps la préoccupation dans la vie quotidienne, ordinaire. Cette préoccupation qui est celle de l'opinion, qui est vécue devient inquiétude. Cette forme d'inquiétude,la préoccupation pour autrui ne sont pas proprement philosophique(elles existent chez tous avant même l'acte de philosopher qui les transforme).

En effet se préoccuper de quelque chose dans la vie courante n'es pas acte de philosophie .

Il existe des choses préoccupantes ordinaires non philosophiques .Si l'acte de philosopher fait apparaître des conditions nécessaires de l'existence (travailler, être avec autrui, manger etc..), il fait apparaître en même temps la préoccupation dans la vie quotidienne, ordinaire. Cette préoccupation qui est celle de l'opinion, qui est vécue devient inquiétude si je me demande: est-ce que le simplement utile est vraiment utile? C'est la réflexion philosophique qui pose cette question. La réfléxion morale quant à elle apparait comme la responsabilité d autrui .Il y a donc une inquiétude proprement philosophique .

La responsabilité d'autrui l'inquiétude envers le moi qui n'est pas moi .Notre être ne fais que passer dans le monde il n'est pas invincible e, il s'écoule nous pouvons donc conclure a une inquiétude philosophique . Il existe certaines sources de préoccupations et inquiétude que nous avons dans la vie courante ainsi que dans la philosophie propre .La vie elle même est une inquiétude où ne pouvons pas savoir de ce que sera fais le passé Ce que l'on comprend, on le reconnaît et reconnaître c'est. »

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