Devoir de Philosophie

LAMARTINE : MILLY (commentaire)

Publié le 21/09/2011

Extrait du document

lamartine

Strophe 1 : la petite patrie, le pays natal, douleur de l'exil.

Strophe 2 : le décor, le paysage : montagnes, vallons, saules, tours ...

Strophe 3 : les abords de la maison familiale - murs, sentier, fontaine;

Evocation bucolique : pasteurs, urne ...

Strophe 4: le tableau intime - la vie du foyer, flamme, fumée.

lamartine

« Et, tenant par la main les plus jeunes de nous, A la veuve, à l'enfant, qui tombaient à genoux, Disait, en essuyant les pleurs de leurs paupières : "Je vous donne un peu d'or, rendez-leur vos prières. >> Voilà le seuil, à l 'ombre, où son pied nous berçait, 40 La branche du figuier que sa main abaissait ; \"oici l'étroit sentier où quand l'airain sonore Dans le temple lointain vibrait avec l'aurore, :\ous montions sur sa trace à l'autel du Seigneur Offrir deux purs encens, innocence et bonheur! . ..

• •• Ces bruyères, ces champs , ces vignes, ces prairies, Ont tous leurs souvenirs et leurs ombres chéries.

Là mes sœurs folâtraient , et le vent dans leurs jeux Les suivait en jouant avec leurs blonds cheveux ; Là.

guidant les bergers aux sommets des collines, so Jallumais des bûchers de bois mort et d'épines, Et mes yeux, suspendus aux flammes du foyer, Passaient heure après heure à les voir ondoyer.

Là.

contre la fureur de l'aquilon rapide, Le saule caverneux nous prêtait son tronc vide, Et j'écoutais siffler dans son feuillage mort Des brises dont mon âme a retenu l'accord .

Voilà le peuplier qui, penché sur l'abîme, Dans la saison des nids nous berçait sur sa cime , Le ruisseau dans les près, dont les dormantes eaux 110 Submergeaient lentement nos barques de roseaux , Le chêne, le rocher.

le moulin monotone, Et le mur au soleil où, dans les jours d'automne, Je venais , sur la pierre assis près des vieillards, Suivre le jour qui meurt de mes derniers regards ! Tout est encor debout; tout renaît à sa place; De nos pas sur le sable on suit encor la trace ; Rien ne manque à ces lieux qu'un cœur pour en jouir: Mais hélas ! l'heure baisse et va s'évanouir ! La vie a dispersé, comme l'épi sur l'aire, 111 Loin du champ paternel les enfants et la mère, Et ce foyer chéri ressemble aux nids déserts D"où l'hirondelle a fui pendant de longs hivers! . ..

PREMIÈRE PARTIE (4 strophes) .

Evocation mélancolique du pays natal.

1.

Thème central : Souveriirs d'enfance.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles