LARGUIER Léo : sa vie et son oeuvre

LARGUIER Léo (1878-1950). Né à la Grand’Combe, dans le Gard, issu d’une famille huguenote et cévenole, Léo Larguier poursuit ses études au lycée d’Alès; à dix-huit ans, il se rend à Paris, se lie avec Jean Moréas et fréquente les milieux artistiques de la capitale. Au cours de son service militaire, il rencontre Cézanne, auquel il consacrera quelques livres de souvenirs. A partir de 1903, Larguier obtient une certaine notoriété grâce à ses recueils de vers (la Maison du poète est couronnée par l’Académie française). Dès lors, il ne cessera de publier, abordant tous les genres littéraires : la poésie avec la Maison du Poète (1903), les Isolements (1905), Jacques (1907), Orchestres (1914); le théâtre avec l'Heure des tziganes (1912), les Bonaparte (1928); le roman, les Heures déchirées (1918), François Pain, gendarme (1919), l’An Mille (1931), la Trahison d'Eurydice (1947); sans oublier des essais, Théophile Gautier (1911), Alphonse de Lamartine (1929), Mistral (1930), le 4-Septembre (1931), le Citoyen Jaurès (1932), Cézanne ou le Drame de la peinture (1936); ou des recueils de souvenirs, Saint-Germain-des-Prés, mon village (1938), les Dimanches de la rue Jacob (1938), Mes vingt ans et moi (1944), Petits Loyers et Tours d'ivoire (1947).