LA LAVANDIÈRE DE CHARDIN

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--- -_; _._ lA lAVAND IÈRE Vers 1733 Peintr e français Analyse ...., Chardin décrit dans La Lavand ière un épisode de la vie quotidienne des petites gens avec une simplicité extrême et un réalisme discret.

La scène se déroule dans un intérieur : deux femmes sont occupées à accomplir les tâches domestiques tandis qu'un enfant souffle des bulles de savon.

Les gestes arrêtés, les expressions simples composent un très bel exemple de peinture de l'intimité quotidienne.

Chardin a utilisé, comme dans d'autres œuvres au sujet similaire, un procédé novateur : il a ouvert la porte sur le fond, introduisant une autre scène, claire et brillante, qui met en relief le mur et où l'on aperçoit une femme occupée à étendre des draps.

Il existe un certain nombre de ressemblances entre La Lavan dière et La Femme à la fontaine (voir infra), deux œuvres très proches par leur composition et liées par la même volonté de décrire les classes moyennes à la veille de la Révo lution.

Ces deux tableaux témoignent d'une grande délicatesse dans la manière de représenter les objets.

Chardin fut très influencé par les peintres hollandais comme Van Mieris, Dau, Van der Werff, Schalken, qui devinrent populaires en France dans la seconde moitié du XVIIIe siècle.

Il s 'in spi ra également des thèmes et des symboles propres à l'art flamand du XVIIIe siècle.

() La Femme à la fontaine, Nationalmuseum, Stockholm.

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'��� 1 ;.,;� :xvnt siècle Huile sur toile 37 x 42,5 cm L'œuvre C La La vandière fut probablement conçue comme pendant à La Femme à la fontaine pour le chevalier Antoine de la Roque.

Les deux tableaux furent exposés pour la première fois au salon de I7 3Z Ils furent acquis par le comte Carl Gustav Te ssin, ambassadeur suédois à Paris de I739 à 17 42, pour le prince Adolf Frederik, héritier au trône et futur roi de Suède.

Le tablea u est demeuré dans la collection royale au château de Drottningholm jusqu 'en I865, date à laquelle il devint propriété du musée national de Stockholm.

L'état de conserva­ tion de la toile n'est pas des meilleurs ; certaines parties sont très abîmées.

Il existe deux gravures de ces œuvres, dues à Charles Nicholas Cochin.

Une réplique presque identique et signée, La Lavandière, est égalem ent conservée au musée de l'Ermit age, à Saint-Pétersbourg.

Archives Nardini Du même peintre : PICTO 507 à 516 Photo Statens Konstmusear, Stokholm.

15-22 C Nardini Edltore.

1992.

VPC larousse-Laffont POur l'édition lrançB.Jse 1992.. »