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Lénine, révolutionnaire et homme d'État

Publié le 09/04/2011

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   analyse du sujet    • Sujet de type C. Il ne s'agit pas de traiter simplement l'histoire de la Russie entre 1917 et 1924, et pas davantage de faire la simple biographie de Lénine.    • Il faut mettre en relief le rôle particulier de Lénine tant dans la préparation de la révolution que dans le pouvoir exercé par les bolcheviks après octobre.    • Il ne faut pas oublier que faction révolutionnaire de Lénine ne se limite pas à la seule Russie. Celle-ci, pour Lénine, devait être le point de départ de la révolution prolétarienne mondiale.    développement    Introduction    • En 1914, la Russie tzariste passe, en partie à tort, pour un des plus grands États réactionnaires et attardés du Monde. En octobre 1917, cette même Russie devient le premier État socialiste du Monde et prétend incarner l'idéologie la plus avancée de l'Histoire.    • Un homme, Vladimir Ilytch Oulianov, dit Lénine, est à la base de ce bouleversement de la Russie qui devait également « ébranler le Monde «. Sans lui, reconnaît Trotski, la révolution d'Octobre n'aurait pas eu lieu.

« permet à Kerensky d'exercer une forte répression anti-bolchevique.

Lénine est contraint de se réfugier en Finlande. • « Passer immédiatement à l'insurrection ».

Dans ses lettres, Lénine fait pression sur le Comité central du parti pourque soit décidée l'insurrection immédiate.

Sa force persuasive entraîne l'adhésion de la majorité du comité, malgréles vives réticences de personnalités très influentes du parti comme Zinoviev et Kamenev.

L'insurrection, dont lapréparation est confiée à Trotski, triomphe aisément.

Lénine, une fois encore, avait vu juste. II.

Le chef d'État La conquête du pouvoir en Russie avait été relativement facile.

Mais comment Lénine et une petite minorité debolcheviks pourront-ils contrôler un immense pays en pleine décomposition.

1.

Consolider le pouvoir Au lendemain de la révolution d'Octobre, Lénine est élu président du Conseil des commissaires du Peuple par lecongrès pan-russe des Soviets où les bolcheviks et leurs alliés S.R.

de gauche sont majoritaires.

Mais le soutienpopulaire définitif n'est pas acquis pour autant. • La séduction : les premiers décrets, « La terre aux paysans », « L'usine aux ouvriers », « La paix à tout prix »,satisfont les aspirations les plus immédiates de l'immense majorité du pays. • La coercition : la dictature bolchevique.

Parallèlement, Lénine et son parti mettent en place les instruments deleur dictature.

L'Assemblée constituante, où les bolcheviks n'ont obtenu que 25 % des voix, est aussitôt dissoute.Les alliés S.R.

de gauche sont évincés.

La police secrète ou Tchéka est créée.

La presse est muselée, etc. 2.

Conserver le pouvoir Les difficultés ne tardent pas à assaillir les bolcheviks : les armées blanches soutenues par les étrangers convergentvers Moscou et Petrograd ; l'économie est désorganisée. • L'énergie de Lénine : le communisme de guerre.

Infatigable, multipliant les discours, Lénine sait mobiliser lesénergies.

Même si la direction militaire incombe avant tout à Trotski, Lénine est l'âme de la victoire contre lesBlancs. • La souplesse de Lénine : la N.E.P.

Après cette victoire, la situation économique est dramatique.

Les paysansrefusent de livrer leurs récoltes.

Les victimes de la famine, en 1921-1922, se comptent par millions.

La mutinerie desmarins de Cronstadt est dirigée contre les bolcheviks.

Lénine fait admettre au parti la nécessité de faire une « pause», fût-ce au prix d'un certain retour vers le capitalisme.

Avec la N.E.P., le commerce redevient libre, les petitesentreprises industrielles sont dénationalisées.

Mais ce recul est tactique.

L'État contrôle toujours les secteurs clésde l'économie.

Et surtout les bolcheviks conservent ce qui pour eux est l'essentiel : un pouvoir politique sanspartage.

Il sera toujours temps, pense Lénine, quand la Russie se sera relevée de sept années de guerre et detroubles, de reprendre la marche en avant vers le socialisme. III.

Le stratège de la révolution mondiale 1.

La trahison de la social-démocratie • Un rôle obscur.

A la veille de la guerre, l'influence de Lénine, comme celle des socialistes russes dans leurensemble, est insignifiante au sein de la IIe Internationale ouvrière.

Celle-ci est largement dominée par lessocialistes allemands.

Conformément aux analyses de Marx, en effet, c'est en Allemagne, pays capitaliste le plusévolué et comprenant une classe ouvrière nombreuse et fortement organisée que chacun s'attend à voir éclater lapremière révolution socialiste sur laquelle pourrait s'appuyer, par la suite, la révolution mondiale. • Le défaitisme révolutionnaire.

Dès la déclaration de guerre, Lénine dénonce la « trahison » de la social-démocratieet celle des partis socialistes nationaux qui se rallient à l'union sacrée.

En 1915, à Zimmerwald, il participe aucongrès qui réunit les socialistes résolument pacifistes, voire défaitistes.

Il définit la guerre en cours commeimpérialiste, et l'impérialisme comme le stade suprême du capitalisme.

La guerre peut donc, affirme-t-il, débouchersur des guerres civiles révolutionnaires.

La lassitude générale des troupes, les désertions, les fraternisations, lesmutineries qui affectent les différentes armées en 1917 semblent confirmer son point de vue.

Pourtant, lafraternisation des troupes qu'il préconise, en Russie, pour arrêter l'avance des armées allemandes échoue : il estobligé d'accepter les dures conditions de la paix de Brest-Litovsk. 2.

Organiser la révolution mondiale • La révolution russe et le Monde.

Lénine comprend que la jeune Russie soviétique et la révolution mondiale sontétroitement dépendantes.

L'exemple révolutionnaire bolchevique, la naissance du premier État socialisteragaillardissent les espérances et stimulent les mouvements révolutionnaires.. »

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