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La liberté est-elle l'être de l'homme ?

Publié le 25/03/2004

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L'homme a seulement conscience des fins de son action. Préjugé finaliste. Or, l'homme est déterminé à agir comme toutes les choses de l'univers. L'homme ne sera réellement libre que s'il comprend les déterminismes qui le font agir. De plus, l'essence de l'homme dépend de quelque chose d'extérieur, elle ne dépend pas que d'elle même. En effet, seul Dieu ne subit aucun déterminismes qui l'empêcheraient d'exister car il est cause de soi. De ce fait, il ne peut pas ne pas exister, il existe nécessairement. Spinoza appelle Dieu « substance » : « j'entends par substance ce qui est en soi et est conçu par soi ». Or, comme rien ne peut contraindre la substance puisqu'elle est entièrement cause d'elle-même, elle est absolument libre. Ainsi, pour Dieu qui ne dépend de rien ni de personne et qui ne subit aucune influence, qui se détermine par lui-même seulement, l'essence comprend aussi l'existence, ce qui n'est pas le cas, nous l'avons vu, pour l'homme.

« 2- La liberté est l'essence de Dieu Partie à articuler autour de la thèse de Spinoza dans L' Ethique . Spinoza nie la liberté et le libre arbitre.

L'illusion de la liberté provient del'ignorance des vraies causes qui la déterminent à son insu.

L'homme aseulement conscience des fins de son action.

Préjugé finaliste.

Or, l'hommeest déterminé à agir comme toutes les choses de l'univers. Le rationalisme cartésien nous montre déjà qu'une volonté infiniment libre,mais privée de raison, est une volonté perdue.

Plus nous connaissons, plusnotre liberté est grandie et fortifiée.

Si nous développons notre connaissanceau point de saisir dans toute sa clarté l'enchaînement rationnel des causes etdes effets, nous saisirons d'autant mieux la nécessité qui fait que telle chosearrive et telle autre n'arrive pas, que tel phénomène se produit, alors que telautre ne viendra jamais à l'existence.

Pour Spinoza, une chose est libre quandelle existe par la seule nécessité de sa propre nature, et une chose estcontrainte quand elle est déterminée par une autre à exister et à agir.

Ausens absolu, seul Dieu est infiniment libre, puisqu'il a une connaissanceabsolue de la réalité, et qu'il la fait être et exister suivant sa proprenécessité.

Pour Spinoza et à la différence de Descartes, la liberté n'est pasdans un libre décret, mais dans une libre nécessité, celle qui nous fait agir enfonction de notre propre nature.

L'homme n'est pas un empire de liberté dansun empire de nécessité.

Il fait partie du monde, il dispose d'un corps,d'appétits et de passions par lesquelles la puissance de la Nature s'exerce et s'exprime en nous, tant pour sa propre conservation que pour la nôtre.

Bien souvent nous croyons être libres, alorsque nous ne faisons qu'être mus, par l'existence de causes extérieures :la faim, la pulsion sexuelle, des goûts ou des passions qui proviennent de notre éducation, de notre passé, de notreculture.

Nul homme n'étant coupé du milieu dans lequel il vit et se trouve plongé, nous sommes nécessairementdéterminés à agir en fonction de causes extérieures à notre propre nature.

"Telle est cette liberté humaine que tousles hommes se vantent d'avoir et qui consiste en cela seul que les hommes sont conscients de leurs désirs, etignorants des causes qui les déterminent." L'homme ne sera réellement libre que s'il comprend les déterminismes qui le font agir. De plus, l'essence de l'homme dépend de quelque chose d'extérieur, elle ne dépend pas que d'elle même. En effet, seul Dieu ne subit aucun déterminismes qui l'empêcheraient d'exister car il est cause de soi .

De ce fait, il ne peut pas ne pas exister, il existe nécessairement.

Spinoza appelle Dieu « substance » : « j'entends parsubstance ce qui est en soi et est conçu par soi ». Or, comme rien ne peut contraindre la substance puisqu'elle est entièrement cause d'elle-même, elle est absolumentlibre.

Ainsi, pour Dieu qui ne dépend de rien ni de personne et qui ne subit aucune influence, qui se détermine parlui-même seulement, l'essence comprend aussi l'existence, ce qui n'est pas le cas, nous l'avons vu, pour l'homme. De ce fait, seul Dieu est réellement libre et la liberté ne peut être l'essence que de Dieu. Ce qui nous mène au dernier moment de la réflexion. 3- Ainsi, la liberté n'est pas l'essence de l'homme, elle concerne son existence : Si l'on définit la liberté comme l'essence de l'homme, puisque l'essence humaine est déterminée de l'extérieur,puisqu'elle dépend d'autre chose qu'elle même, alors on condamne la liberté à ne pas être libre.

Elle devient elle-même déterminée et asservie. De ce fait, la liberté n'est pas l'essence de l'homme, elle est au contraire son existence. Sartre et l'existentialisme : Pose l'existence comme pure facticité, sans justification, entièrement contingente.

Il n'ya pas de sens préalable, et face à l'existence l'homme est véritablement libre.

Certes l'homme est dans un monde, ilest atteint par ce qui l'entoure.

Mais l'existence prend le sens que l'homme lui donne, par ses choix, par ses actes. C'est pour cette raison que pour Sartre « l'existence précède l'essence ».. »

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