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Liberté et loi civile ?

Publié le 14/03/2004

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B. Deuxième partie : « Non [...] liberté. » Ce second grand moment achève et explicite le premier : non seulement l'État assure la sécurité des individus, mais il permet leur accès à la liberté. Nous montons ici d'un degré: c'est le passage à la liberté rationnelle qui permet de comprendre le vrai sens du texte. Quelle est la fin de l'État, à savoir le but vers lequel il tend? Non point de faire passer les hommes vivant sous le règne de la raison, mode de connaissance constitué d'un système d'idées adéquates, à la situation d'animaux. Il est édifié pour que principes spirituel et corporel puissent exercer leurs opérations, et ce de manière sûre, et surtout pour qu'un mode de connaissance adéquat et détaché des passions mauvaises et passives (« une raison libre ») puisse s'exercer. Volonté de détruire (« haine ») et violent mécontentement agressif (« colère ») ne s'actualiseront donc point. La fin de l'État est l'exercice de relations paisibles des hommes entre eux, de telle sorte que la société soit bénéfique aux individus.

« libre fondé sur la Raison.

Quelle est la fonction de l'État ? Tel est le problème.Quelle est l'idée directrice du texte ? L'État garantit la sécurité des individus.

Il crée les conditions matériellespropres à assurer cette sécurité et il permet aussi l'accès des individus à la liberté.On saisit, du même coup, l'enjeu du texte : nous faire comprendre la finalité du pouvoir d'État, cet accès à lacité libre.

D'où l'intérêt philosophique du textequi montre que l'État est organe de libération. 2) Étude ordonnée et intérêt philosophique A.

Première partie : « La fin [...] agir.

» Quelle est la visée de l'État, quel est son but ? Dans cette première partie, Spinoza exclut qu'il soit finalisé parla domination, à savoir l'état d'un maître (dominus) par rapport à ceux qui obéissent ou sont en conditiond'esclavage.

En effet, il n'est pas institué pour former des êtres en situation de crainte, connaissant etexpérimentant l'inquiétude au sujet d'un mal éventuel, il n'est pas fondé pour faire régner la tristesse (car lacrainte est une tristesse), mais précisément pour affranchir le sujet de l'appréhension triste d'un mal futurpossible et pour lui fournir les conditions propres à engendrer un abri par rapport au danger telle se définit lasécurité.

Donc l'État vise à créer des conditions d'ordre et de rationalité propres à écarter les dangers : ilprotège.

Chacun, dans ces conditions, conservera son droit naturel d'exister et d'agir, pouvoir d'agir selon leslois de sa nature.

Une des fonctions de l'État sera de limiter les règles de la nature de chaque individu, de tellesorte qu'elles s'actualisent sans léser autrui.Quel est l'intérêt philosophique de cette première partie du texte ? Spinoza s'attache à la puissance régulatricede l'État, qui vise à la conservation du droit de la nature dans le respect d'autrui, de la conscience autre quela mienne.

L'État veut mettre les individus à l'abri de la violence (en assurant la sécurité) et à l'abri de lacontrainte de l'autre.

Il tend à l'ordre : c'est un organe rationnel faisant régner une organisation authentique,celle de la raison.

Il règle les conflits par le droit et apporte la garantie d'un statut juridique.

C'est cette miseen oeuvre rationnelle que la seconde partie du texte dégage clairement. B.

Deuxième partie : « Non [...] liberté.

» Ce second grand moment achève et explicite le premier : non seulement l'État assure la sécurité des individus, maisil permet leur accès à la liberté.

Nous montons ici d'un degré: c'est le passage à la liberté rationnelle qui permet decomprendre le vrai sens du texte.Quelle est la fin de l'État, à savoir le but vers lequel il tend? Non point de faire passer les hommes vivant sous lerègne de la raison, mode de connaissance constitué d'un système d'idées adéquates, à la situation d'animaux.

Il estédifié pour que principes spirituel et corporel puissent exercer leurs opérations, et ce de manière sûre, et surtoutpour qu'un mode de connaissance adéquat et détaché des passions mauvaises et passives (« une raison libre »)puisse s'exercer.

Volonté de détruire (« haine ») et violent mécontentement agressif (« colère ») ne s'actualiserontdonc point.

La fin de l'État est l'exercice de relations paisibles des hommes entre eux, de telle sorte que la sociétésoit bénéfique aux individus.

La liberté, c'est-à-dire la connaissance adéquate liée à la raison est la fin de l'État.

Estlibre un homme qui vit sous la conduite de la raison et tel est le but de l'organisation politique de la Cité (l'État).Quel est l'intérêt philosophique de cette partie ? Par l'État et grâce à lui, l'homme devient libre : il échappe àl'esclavage et vit dans un ensemble s'identifiant à la raison.

C'est donc l'homme libre dans la cité libre que dessinecette partie proposée à notre réflexion.

L'État rationnel oeuvre pour la libération des esclaves.

L'État est un organefondamental de libération.

Il travaille à l'édification de la liberté. 3) Conclusion Quelle est la fonction de l'État ? Il joue un rôle constructeur et édificateur.

C'est un principe vital, puisqu'il permetl'accès à la rationalité. Rousseau : la liberté comme droit naturel «L'homme est né libre, et partout il est dans les fers» (première phrase du Contrat social 1762).

Chaque homme,selon Rousseau (1712-1778), est naturellement libre : seules des conventions injustes ou la force brutale ont pul'assujettir.. »

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