La Libido

« 5 Dans son essai « Au-delli du principe de plaisir ,.

(1920), Freud introduit l'hypothèse qu'il pourrait exister non pas une, mais deux pulsions : la pulsion de vie (Eros) et la pulsion de mort (Thanatos).

La libido pour­ rait être assimilée à l'Eros, tandis que la pulsion de mort serait la tentative lointaine et détournée de revenir vers un état Inorganique.

Une telle affirmation, présentée à .

titre d'hypothèse, permet de rendre compte d'un certain nombre de données cliniques telles que l'agressivité, le sadisme, le masochisme, la contrainte à la répétition d'actes pathologiques, qui semblent converger vers la destruction du sujet lui-même.

Elle a été souvent remise en question par les post ~~ néo-freudiens.

6 Freud établit une distinction entre la libido du mol, qui est investie par le sujet sur sa propre personne, et la libido d'objet, qui déterminerait l'attachement du sujet au monde.

Il y aurait un équilibre entre ces deux modes d'investissement, l'un augmentant quand l'autre diminue.

Mais l'investissement du moi persisterait toujours et se comporterait envers les investissements d'objets " comme le corps d'un animalcule protoplasmique envers les pseu­ dopodes qu'il émet ...

Chez Jung, la libido finit au contraire par se réduire à l'énergie qui anime le mol dans ses différentes manifestations, qu'elles soient sexuelles ou non.. »