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La littérature et la peinture doivent-elles, peuvent-elles représenter la réalité telle qu'elle est ?

Publié le 02/01/2005

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Le romancier naturaliste a un but moral. Zola écrit : « nous sommes les juges d'instruction des hommes et de leurs passions, c'est-à-dire des moralistes expérimentateurs ». B- Le projet autobiographique Écrire l'histoire de sa vie n'est pas une entreprise aisée. Problème de la sincérité et de la vérité. « Pacte autobiographique » que le lecteur passe avec son lecteur : sorte de contrat de sincérité et d'authenticité que l'auteur d'une autobiographie passe explicitement (ou implicitement) au début de son oeuvre avec son lecteur, afin que le lecteur lise le texte comme véridique. Rousseau, le premier, sent les limites de la mémoire et de la sincérité : « J'ai pu supposer vrai ce que je savais avoir pu l'être, jamais ce que je savais être faux ». Enfance de N. Sarraute : par le dialogue avec elle-même, tente d'aller vers de vrai/exigence de vérité. C- Une représentation du réel qui ne va pas de soi Représenter le réel, ce que l'on perçoit comme le réel, le vrai, la vie, n'est pas chose aisée. Questions, problèmes.

« descriptions (Cf.

par exemple La Bête humaine ).

Ce travail serait ainsi presque comme une photographie, un morceau de réalité. * cependant, l'écrivain naturaliste se veut « observateur et expérimentateur ».

L'expérimentateur organise les faits recueillis, montre un mécanisme où tout s'enchaîne en fonction de la double détermination del'hérédité et du milieu. Le romancier naturaliste a un but moral.

Zola écrit : « nous sommes les juges d'instruction deshommes et de leurs passions, c'est-à-dire des moralistes expérimentateurs ». B- Le projet autobiographique Écrire l'histoire de sa vie n'est pas une entreprise aisée.

Problème de la sincérité et de la vérité. « Pacte autobiographique » que le lecteur passe avec son lecteur : sorte de contrat de sincérité etd'authenticité que l'auteur d'une autobiographie passe explicitement (ou implicitement) au début de son oeuvreavec son lecteur, afin que le lecteur lise le texte comme véridique.

Rousseau, le premier, sent les limites de lamémoire et de la sincérité : « J'ai pu supposer vrai ce que je savais avoir pu l'être, jamais ce que je savais êtrefaux ». Enfance de N.

Sarraute : par le dialogue avec elle-même, tente d'aller vers de vrai/exigence de vérité. C- Une représentation du réel qui ne va pas de soi Représenter le réel, ce que l'on perçoit comme le réel, le vrai, la vie, n'est pas chose aisée.

Questions,problèmes. * Les peintres impressionnistes, qui se veulent réalistes, choisissent leurs sujets dans la viecontemporaine, dans un quotidien librement interprété selon la vision personnelle de chacun d'eux. Lorsque l'impressionnisme débuta, il y eut scandale.

On osait représenter la réalité telle quelle, sans y introduirede fait mythologique ou de réalité historique : scandale. * Même si les naturalistes représentent avec soin les milieux sociaux, ils le font dans un butmoralisateur.

Dans les Rougon-Macquart, la vision est très pessimiste (les personnages sont mauvais, le vicerègne...).

La vie sous le Second Empire devait avoir bien sûr de mauvais côtés mais pas que des mauvaiscôtés.

Il s'agit donc d'une vision pessimiste de la réalité.

Ce n'est pas objectif même si le style se veut ainsi(grande précision, détails abondants. III- L'idéalisation de la réalité A- Le rejet de la réalité * Le surréalisme Breton (1924) : « Je crois à la résolution future de ces deux états, en apparence si contradictoires,que sont le rêve et la réalité, en une sorte de réalité absolue.

» Breton fait le procès du roman réaliste qui cultive le goût du détail « chacun y va de sa petite observation » et qui se complaît dans des descriptions« rien n'est plus comparable au néant que celle-ci ». Partageant les mêmes idées, Paul Valéry a refusé d'écrire une telle phrase « la marquise sortit à cinqheures ». * Théorie de « l'Art pour l'Art » : refus de représenter la réalité. Pour Théophile Gautier, l'art doit être gratuit : « Il n'y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien ;tout ce qui est utile est laid, car c'est l'expression de quelque besoin, et ceux de l'homme sont ignobles etdégoûtants, comme sa pauvre et infirme nature ». Il s'agit donc de transformer la réalité en un bel objet qui n'a aucune utilité sociale ou humanitaire.Mais il y a donc bien une transformation de la réalité. B.

L'art littéraire est tri, choix, embellissement *Chateaubriand définit le beau idéal comme l'art de choisir et de cacher . * Baudelaire : l'imagination est la « reine des facultés » Baudelaire : « Je trouve inutile et fastidieux de représenter ce qui est, parce que rien de ce qui est ne mesatisfait.

La nature est laide, et je préfère les monstres de ma fantaisie à la trivialité positive.

». »

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