Devoir de Philosophie

Le littoral français

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

a. Les principaux ports de commerce et de pêche en France On localisera sur la carte de France : – les ports de pêche : Boulogne, Concarneau, Lorient, Le Guilvinec, Fécamp, La Rochelle, Saint- Jean-de-Luz (sur la côte atlantique), Sète sur la côte méditerranéenne ; – les ports de commerce : Marseille, Le Havre, Dunkerque, Calais, Nantes, Rouen et Bordeaux.

« UN ESPACE IMPRÉCIS ET INCERTAIN Le terme «littoral » n'est apparu qu'au XVII~ siécle , succédant au •bord » ou au «rivage • de la mer.

Il supplante également de plus en plus le mot « côte •.

Interface , zone de contact (ici entre mer et terre, entre fluide et solide , entre stable et mouvant), le /HtONI est un espace imprécis et incertain .

Le phénomène de la marée en est l'expression la plus évidente et la plus quotidienne .

prenant en compte les estuaires et les nes dont la superficie dépasse 0 ,2 km' ) , la France métropolitaine compte 5 533 km de côtes , 3 830 sur l'Atlantique et 1 703 sur la Méditerranée .

Mais , selon les géographes et les critères de mesure retenus , ce chiffre peut varier de 3200 à 7154 km.

Sur la base de cette dernière hypothèse haute , le littoral français serait constitué de presque autant de plnges et de dunes (2 529 km) que de falaises (2 950 km), ainsi que de 741 km de littorallimono -vaseux et de 934 km de littoral aménagé (digues , ports , brise-lames ...

).

fOIMES NATUIEUES D 'un point de vue physique , le littoral apparaît comme la traduction 1-------------1 spatiale , à un moment donné , d 'un UNE ZONE DE CONTACT Dans son sens étroit le littoral peut être considéré comme une ligne : celle matérialisant le contact entre la limite des plus hautes marées et la côte proprement dite.

Cette ligne est appelée «trait de côte ».

Cependant au-delà de cette conception quelque peu restrictive , la géographie actuelle envisage plus le littoral comme une aire que comme une réalité linéaire .

Ainsi le littoral peut-il être défini comme la frange des cont inents influencée directement (ou indirectement) par les mers , ou encore comme l'espace contigu à la mer qui s'étend vers l'Intérieur des terres jusqu'aux limites de l'Influence marine .

Et ces limites sont variables selon le domaine abordé : par exemple, les effets du climat littoral peuvent parfois se constater bien au-delà de la seule frange côtière .

Il en va de même pour les conséquences de la marée montante : cette dernière remonte les estua ires sur plusieurs dizaines de kilomètres (jusqu 'à 165 km pour la Gironde ) et modifie a insi les milieux en apportant de l'eau salée loin dans les terres .

MESUIES A l'Image de la fluctuation des définitions, le littoral (et plus particulièrement celui de la France ) n ' est guère facile à mesurer.

Officiellement (relevé effectué sur la base de cartes au 1/100000 en équilibre passager entre les actions marines (ven~ vagues, marées ) et la plus ou moins grande résistance du continent Cette rèsistance dépend de la structure géologique en présence .

C'est pourquoi on peut distinguer deux types de formes littorales : • Les formes d'ablation : côtes rocheuses et dites à falaises Ces formes sont dites d'ablation , car elles reculent de façon continue sous l'action de la mer, dont les vagues enlèvent du matériel au versant continental.

La diversité de la roche (granit calcaire ...

) ainsi que la présence ou non de marées donnent à ce type de côte sa grande variété .

Parmi les grandes côtes à f11l11ises françaises , on peut citer celles , crayeuses et imposantes , du pays de Caux et de la côte picarde ; les caps Gris-Nez et Blanc-Nez, sur le littoral septentrional ; les côtes du pays Basque ...

Les côtes bretonnes, façonnées dans le socle , présentent une grande variété de paysages .

Le découpage par les failles y a fait les grandes baies comme les petites criques que l'action de la mer a seulement contribué à élargir : la baie de Saint ­ Brieuc est un des exemples de ce découpage à différentes échelles .

En Méditerranée, les falaises plongeantes sont d 'abord le reflet de l'absence de marée : on peut citer la côte Vermeille (schistes ) ou la côte des Maures et de l'Esterel.

Les falaises calcaires ne sont pas absentes et font la majesté de la côte entre Toulon et Marseille , où se découpent les fameuses cnlniHiftS .

• Les foi'IMS d'accumulation Ces formes sont de plusieurs types et s 'expliquent en fonction de la taille des grains qui les constituent Elles se divisent en deux grands ensembles : les côtes marécageuses, ou marais maritimes , et les cordons littoraux sableux .

Les marais maritimes se situent tout d 'abord dans les estuaires , notamment ceux des grands fleuves de la façade ouest : Seine , Loire et Gironde.

La combinaison des courants des marées et des apports des cours d'eau a provoqu é une sédimentat ion tendant à combler progressivement les embouchure s.

Le dtltll c•••rgutlis , triangle fluvio-marin plat de 1 700 km' sur le littoral méditerran éen, est quant à lui surtout marqué par l'abondance des apports s édimentaires qui fait obstacle a ux échanges permanents entre le fleuve et la mer.

On trouve également des espaces marécageux dans les découpures de la côte .

La présence des trois grandes nes centre -atlantiques de Noirmout ier, Ré et Oléron explique largement le comblement des baies en partie abritées des houles et alimentées parallèlement par les sédiments des fleuves .

La succession de tels apports , du nord au sud, est à l'origine de l'existence du marais breton , de l'anse de l'Aiguillon , des marais maritimes qui ponctuent les cours de la Charente et de la Seudre, et aussi du bassin d 'Arcachon .

La variété des paysages des cordons littoraux sableux est importante .

En effet ces derniers sont formès de grains de sable en permanence libres les uns par rapport aux autres , ce qui veut dire que cette forme d'accumulation connaît régulièrement des périodes d'érosion qui peuvent être spectaculaires .

Parmi les paysages de plages et de dunes, on peut citer les grandes plages du Nord-Pas-de-Calais et de Normandie , certaines baies bretonnes , telle celle de Douarnenez avec ses cordons sableux de fond de baie.

De tels cordons sableux, mêlant dunes et plages, se multiplient lorsqu'on longe vers le sud la côte atlantique : presqu1le de Quiberon , arcs sableux de La Turballe et de La Baule , côtes vendéennes et landai ses ...

En Méditerranée , les littoraux du Languedoc sont eux aussi sableux.

Ainsi, la France présente une grande diversité de milieux littoraux : on pourrait même dire que rien n'y manque, si l 'on y intègre les récifs coralliens et les mangroves (formation végétale des littoraux vaseux tropicaux ) des DOM -TOM , de la Guadeloupe à la Nouvelle­ Calédonie et à la Polynésie , de la Mnrtinique à la Guyane.

Une telle diversité littorale a notamment permis la multiplication des formes de mise en valeur et de peuplement ....

France IJMW!Jiii UN I'EUPUMENT SUHIIEUI À LA MOYENNE Les 26 départements littoraux français couvrent 30% du territoire et regroupent plus de 20 millions d'habitants.

Entre 1982 et 1990, leur population a augmenté plus rapidement que la moyenne nationale .

Le poids démographique des départements littoraux est particulièrement visible dans certaines régions.

En Provence- Alpes -Côte d'Azur , par exemple , la part de la population des départements littoraux est passée de 50% du total régional en 1821 à 75 'lb en 1901, pour atteindre 90 'lb aujourd'hui.

L'échelle des cantons littoraux permet d'affiner le constat Ces derniers regroupent plus de 7 millions d'habitants , et leur population augmente là encore plus que la moyenne nationale.

Mais ce chiffre global couvre des inégalités : les gains de population les plus importants concernent essentiellement les rivages languedociens et provençaux, alors que les cantons en baisse s'alignent principalement entre la frontière belge et le Rnistrre (ainsi qu'une demi-douzaine en Corse).

Les 894 communes littorales concentrent quant à elles près de 10% de la population française sur 4 'lb du territoire national.

Cette population double globalement en été pour atteindre 13 millions d'habitants .

La densité des communes littorales est de 257 ha b./km' .

soit environ 2 ,5 fois plus que la moyenne nationale .

Les plus fortes densités sont celles des communes littorales des Alpes ­ Maritimes : 2 514 habitants au km'.

Schématiquement, on peut distinguer trois types de littoraux en France : certains sont peuplés de façon quasi continue (cOtes méditerranéennes et, dans une XVIII' siècle Le terme « littorol • opparoit 5533km de c6tes en Fronce métropolitaine : 3830kmsur l'Atlantique et 1 703 sur la Méditerranée.

50%des Français qui prennent des vocon ces vont surie littoral .

5 millions de touristesjan en Languedoc­ Roussillon (contre 500000 en 1965 ).

10 millions de touristes/an sur la C6te d'Azur.

390 sites du Conservatoire du littoral, couvrant quelque 51000 ho et repré sentant 710 km de c6tes , étaient surveillés par ...

32 gordes (chiffres 1999) .

100/o de la population. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles