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Lorenzaccio --> pièce de théâtre d'Alfred de Musset,

Publié le 30/01/2020

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musset

enise » durant l’hiver 1833-1834 : on sait désormais qu’il n’en était rien ; non seulement Musset avait achevé la pièce avant leur départ, mais il s’inspira d’un canevas, Une conspiration en 1537, « scène historique » en 6 tableaux, écrite (mais non publiée) par Sand elle-même à partir de la Storia fiorentina (notamment le livre XV) d’un chroniqueur florentin du xvie siècle, Benedetto Varchi ! C’est dans le premier des 2 tomes d’Un spectacle dans un fauteuil. Prose (1834) que Musset publia son « drame inédit » (avec Les Caprices de Marianne, le tome 2 comprenant André del Sarto, Fantasio, On ne badine pas avec l'amour et La Nuit vénitienne), sans le moindre succès. 

théâtre en prose, au printemps 1833 : André del Sarto, évoquant l’idéal artistique du peintre florentin Andrea del Sarto (1486-1531) qui se suicide - chez Musset seulement : le vrai modèle mourut de la peste - après avoir été trahi par son épouse Lucrèce, et Les Caprices de Marianne, comédie douce-amère montrant de la femme « capricieuse » et versatile un visage peu séduisant, et mettant en scène deux amis opposés, l’idéaliste Coelio et le débauché Octave, comme les deux faces d’une personnalité dédoublée (hantise de Musset et thème majeur de son œuvre, notamment dans

musset

« théâtre en prose, au printemps 1833 : André del Sarto, évoquant 1' idéal artistique du peintre florentin Andrea del Sarto (1486-1531) qui se suicide -chez Musset seulemen t : le vrai modèle mourut de la peste -après avoir été trahi par son épouse Lucrèce, et Les Caprices de Marianne, comédie douce-amè re montrant de la femme « capri cieu se » et versatile un visage peu sédu isant, et mettant en scène deux amis opposés, l'idéaliste Coelio et le débauché Octave, comme les deux faces d'une personnalité dédoublée (hantise de Musset et thèm e majeur de son œuvre, notamm ent dans Lorenzaccio).

•C 'est à la faveur d'un dîner organisé par Bulloz que Musset rencontra , en juin 1833, George Sand, de six ans son atÎlée, dont il connaissait les romans Indiana et Valentine (1832) : leur liaison passionnelle, de l'amour à la haine en passant par toutes fonnes de crises et physiques et morales , fut elle-même rom anesque, jusqu'à leur rupture définitive en mar s 1835.

Sur la base du témoi­ gnage fantaisiste de Paul de Musset qui méprisait l'écrivaine (responsab le, selon lui, des souffrances de son frère) , on a longtemps cru que Lore11zaccio avait été composé à l'occasion du voyage en Ita lie que firent « les amants de Venise » durant rhiver I 833-1834 : on sait désormais qu 'il n'en était rien ; non seulement Musset avait achevé la pièce avant leur départ, mai s il s'inspira d'un canevas, Une conspiration en 1537, « scè ne historiqu e» en 6 tableaux., écrite (mais non publiée) par Sand elle-même à partir de la Storiafiorentina (notam ­ ment le livre XV) d'un chroniqueur flo.rentin du XVIe siècle, Benedetto Varchi l C'est dans le premier des 2 tomes d' Un spectacle dans un fauteuil.

Prose (1834) que Musset publia son « drame inédit » (avec Les Caprices de Marianne, le tome 2 comprenant André del Sarto, Fantasia, On ne badine pas avec l'amour et La Nuit vénitienne), sans le moindre succès.

Même Sainte-Beuve, pourtant très élogieux envers les proverbes de Musset, se montra « tiède » dans l'articl e qu' .il consacra à Lorenzaccio dans la Revue des Deux Mondes, déb ut 1836 .

• Seul un cri tique méconnu, Hippolyte Fortoul -futur ministre de !'Instruct ion publique de l'emper eur Napoléon ill-, se signala par un long compte rendu très élogieux du recueil Un spectacle dans un fauteuil en général et de Lorenzaccio en particulier, ce commentateur étant l'un des très rares à percevoir, dès 1834, l'originalité du génie de Musset : « Forte jeunesse fatiguée de ses ~isirs, aspi­ ration à la beauté pure, purification des beautés cachées, décision de l'action, doute et étendue de la pensée, élégance des caprices les plus hasardés, Satan défié et moqué par une âme neuve : voilà les qualités et les inclinations que le talent de M.

Alfred de Musset avait servies jusqu'à ce jour.

[ ...

] Dès le commencement, M.

de Mu sset a prodigué assez d'ironie et de passion pour faire \?OÎr qu'il a le mépris de bien des choses et le désir du changement, [et une ] impatience[ ...

] de se trouver pris dans le monde actuel.

Il cherche des horizons plus larges et plus éthé rés.

La confiance qu'il a en ses pressentiments du mieux est si grande, qu'avant de s'élancer vers sa chimère, il insulte la mesquinerie. »

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