MACHIAVEL / Le Prince / Le livre de poche / Librairie Générale Française 1983 « Chaque homme vise aux mêmes buts, qui sont les honneurs et la richesse ; mais ils emploient pour les atteindre des moyens variés : l'un la prudence, l'autre la fougue ; l'un la violence, l'autre l'astuce ; celui-ci la patience, cet autre la promptitude ; et toutes ces méthodes sont bonnes en soi. Et l'on voit encore de deux prudents l'un réussir et l'autre échouer ; et à l'inverse deux homme également prosp

« Le prince doit être cruel mais ne doit pas s'écarter du bien dans la mesure du possible, il doit même être un exemplede vertu religieuse Toutefois, il est nécessaire à un prince d'apprendre à ne pas être pas bon lorsque le nécessité l'exige Le prince peut enfreindre les recommandations publiques pour maintenir le peuple dans la vertu Le prince doit savoir cultiver son image « Les hommes jugent généralement plus avec les yeux qu'avec les mains parce qu'il est à chacun de voir à peu desentir chacun voit ce que tu parais, pressentent ce que tu es vraiment et ce petit monde ne s'en hardi pas às'opposer à l'opinion de beaucoup » Séparer le politique du religieux : Le prince maîtrise les usages que l'on fait du religieux et se sert du religieux pourassoir son pouvoir mais PAS laïcité, concept inconnu à l'époque Essai de rompre avec la moralité chrétienne qui veut que les hommes soient soumis Le religieux doit servir pour avoir de bons citoyens dans la cité Le prince doit être virtù, virtuosité et vertu, double sens Fortuna : deux conceptions de la fortune - La fortune sourit aux audacieux, aux virtuoses - Virilité Chez Aristote, la prudence vertu privilègier le bien commun, être capable d'être gouvernant et gouverné, bonheur etinétrêt collectif Chez Machiavel : l'idée de vertu est différente, le bien commun c'est l'ordre et la sécurité mais pas le bonheur, estvertueux celui qui parait l'être, l'absence de valeurs normatives chez Machiavel, y a pas l'idée de recherche dubonheur, environnement violent. »