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MADAME LA COMTESSE A. DE TOULOUSE-LAUTREC de TOULOUSE-LAUTREC

Publié le 12/07/2012

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La toile porte en bas à gauche le cachet du monogramme de l'artiste, mais elle n'est pas datée. La date généralement admise est 1881, mais on considère aujourd'hui qu'elle est légèrement postérieure...

« MADAME lA COMTESSE A.

DE TOULOUSE-lAUTREC 1883 Peintre français Analyse .., La femme représen tée ici n'est autre que la mère de l'artiste, souvent choisie comme modèle des œuvres de jeunesse, de 1879 à 1886.

Ces portraits maternels sont tous caractérisés par une solennité et une gravité qui doivent pro­ bablement autant au tempérament du modèle qu'au respect qu'elle inspirait à son fils.

Dans ces œuvres, le buste féminin, repr ésenté ici de front, se dresse tout droit, parfois devant une splendide tasse de porcelaine blanche, parfois encore appuyé au dossier d'un fauteuil tandis que l'inté­ ressée est absorbée dans la lecture d'un livre.

Les cheveux, tou jours coiffés en chignon, contribuent à renforcer l'austérité du modèle.

Comparé à la production de la maturité de l'arti ste, ce po rtrait se distingue par son caractère paisible, ainsi que par la simp licité de sa composi ­ tin.

Le fond est dominé par la fenêtre, au-delà de laquelle il semble que l'on entrevoie un jardin ver doyant.

Une autre caractéristique originale de la toile est l'extraordinaire jeu d'ombre et de lumière obtenu sur le blanc.

Les vêtemen ts aux plis rendus avec de simp les traits de gris et d'ocre, la tasse si lumine use où apparaî t une timide trace de rouge, le fond envahi d'une lumière ma tinale, s'harmon isent pour créer une image irisée, pâle et poétiqu e.

xœ siècle Hu ile sur to ile 93,5 x 81 c m Il s'agit d'un portrait très intense, où l'intérêt pour les physionomies accusées et la nécessité d 'en donner une syn thèse acide s'effacent au pro­ fit d'une étude psycho logique de la personnalité de cette femme qui avait effec tivemen t joué un rôle déterminant dans la formation de l'artiste.

L'œuvre C La toile porte en bas à gauche le cachet du monogramme de l'artiste, mais elle n'est pas datée.

La date généralement admise est 1881 , mais on considère aujourd'hui qu 'elle est légèrement post é­ rieure.

On estime en effet que la toile a été peinte peu après l'arrivée à Ma/romé (Gironde) et on la rapproche d'un portrait très voisin stylistiquement qui se trouve aujourd'hui à Sao Paulo au Brésil, et auquel se réfère la comtesse de Toulouse-Lautrec elle -même dans une lettre d'août 1883.

La proxi­ mité stylistique avec d'autres œuvres comme Le Jeune Routy, datées elles aussi de 1883, conforlen t cette hypothèse.

Le peintre et sa mère ; un rapport particulier + Certains critiques ont affirmé que la vocation rage comme une femme vertueuse, et, bien que précoce du jeune Henri de Toulouse-Lautrec tardive, sa foi aurait eu des allures pathologiques.

était due à la nécessité d'échapper à l'affection Cependant elle était pour son fils un point de excessivement possessive de sa mère.

En effet, référence constant, et celui-ci s'installa plusieurs Henri resta fils unique après la mort de son frère fois chez elle au château de Malromé.

C'est ce Richard en 1868, ce qui a pu favoriser cet atta- qu'il fit encore dans les derniers mois de son exis - chement, .

d'autant que la comtesse était séparée tence, quand i1 fut atteint de la paralysie dont il de son mari.

Celle-ci a été décrite par son entou -mourut en 1901.

Du même peintre : PICTO 901 à 905 Photo Scala, Florence © Nardini Editore, 1994.

Uriade pour l'édition française, 1994.

35-33. »

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