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MADAME DE SEVIGNE (1620-1690): vie et oeuvre

Publié le 08/11/2011

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Aimable et gaie, d'une étonnante bonne humeur, à la fois très bonne et d'esprit pratique, Mme de Sévigné se dévoua à ses enfants, à ses petits-enfants. Restée veuve à 25 ans avec un fils et une fllle, elle eut une vie exemplaire.

I. - LE CARACTERE ET L'ESPRIT

II. L'AMOUR MATERNEL

III. - LA DAME DE LIVRY ET DES ROCHERS

IV.- LA CHRONIQUE DU XVIIe SIECLE

V.- L'ART

 

 

« 6.

- Mm• de Sévigné était instruite.

Elle avait appris par les soins de Chapelain et de Ménage, le latin, l'espa­ gnol et l'italien.

Elle faisait de très sérieuses lectures, tout en adorant les romans du temps.

Pascal la ravis­ sait ; elle admirait plus encore Nicole, dont elle eftt voulu faire un bouillon pour l'avaler ; elle Usait Virgile, Tacite, les historiens et les moralistes.

Elle avait un fai­ ble pour les sermons de Bourdaloue.

Elle préférait, comme toute sa génération, Corneille à Racine.

7.

- Son Moi intime se révèle dans sa correspon­ dance, qui est à plus d'un titre l'histoire d'une âme.

M••• de Sévigné philosophait volontiers sur la vie - qu'elle estimait si peu de chose , mais qui néanmoins passion­ nait sa curiosité ; sur la vieillesse - à qui elle était reconnaissante de ne pas venir tout d'un coup ; sur la mort, - qui lui paraissait tour à tour terrible et douce, mais qu'elle a regardée en tout cas avec fermeté.

A mesure qu'elle avança en âge, l'alerte, enjouée et rieuse marquise prit de la gravité et une certaine mélancolie.

Le christianisme latent qui était en elle l'occupa davantage.

Ajoutons que, nullement janséniste, elle a éprouvé cependant une constante sympathie pour les hommes de Port-Royal.

D.

L'AMOUR MATERNEL 8.

- La plus importante partie de la correspondance de M"'• de Sévigné a été adressée à sa fille, quand celle­ ci, devenue M"'• de Grignan, eut rejoint son mari en Pro­ vence, où 11 était lieutenant-général.

Comment cette par­ tie-là ne ferait-elle pas, plus intensément que les autres, l'histoire d'une âme ? 9: - L'amour de la marqUise pour sa fille a été un sentiment passionné et profond que la séparation exal­ tait.

Passionné, car il était aveugle (ce que prouve son indulgence soumise, jusque dans les plaintes qu'elle lui en fait, pour la froideur .

de Mm• de Grignan) et injuste (elle ne réserve à son charmant fils, Charles de Sévigné, qu'amitié et affection bien tranquilles).

Profond aussi,. »

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