Devoir de Philosophie

Malebranche : La Recherche de la vérité (Fiche de lecture)

Publié le 15/07/2011

Extrait du document

malebranche

Malebranche, surnommé le Platon chrétien, naquit à Paris en 1638. Son père était secrétaire du roi et tréso­rier des fermes. L'enfant dut, à cause de la faiblesse de sa constitution, commencer ses études à la maison pater­nelle. Ses progrès néanmoins furent si rapides que, dès l'âge de seize ans, il put entrer en philosophie au collège de la MarcheAl en sortit ensuite pour faire.sa théologie en Sorhônne, puis il se décida à embrasser la cari*, e ecclé­siastique. Enfin bientôt après, à l'âge de vingt-huis ans, il sollicita et obtint d'étre admis dans la congrégation de l'Oratoire.

Incertain de la direction à donner à ses études, le jeune oratorien se livra d'abord à des travaux d'histoire et de critique qui eurent *pour lui peu d'attrait. Mais sa vocation philosophique lui fut tout à coup révélée par la lecture du Traité de l'homme, e Descartes, qui venait de paraître. Il se prit, d'un si vifenthousiasme po urladoc­trine exposée dans cet ouvrage, qu'au dire de Fontenelle, des battements de coeur l'obligèrent à plusieurs reprises à abandonner ce livre pendant quelque temps.

Dès lors, Malebranche se livra tout entier à la philo­sophie. En 1674, après quatorze ans d'études, il publia son célèbre -Traité de la recherche de la vérité, dont le succès fut si extraordinaire que l'on dut en faire six édi­tions en quelques années. Le philosophe fit ensuite paraître successivement plusieurs autres ouvrages. La hardiesse de ses opinions philosophiques et théo­logiques provoqua d'ardentes discussions dans lesquelles il eut à lutter contre Bossuet et Arnauld. Enfin, ,épuisé par le travail et les infirmités, il mourut en 4715, à l'âge de soixante-dix-sept ans. II avait été élu membre honoraire de l'Académie des sciences, en 1699.

malebranche

« La connai ssanc e scientifiqu e n'e s t pas une connai ssan ce d e Dieu ·~[·]~· Dieu est transcendant au monde.

Par la raison, je peux connaître le monde, mais pas Dieu.

Pour connaît r e Dieu, il me faut recourir à la foi et à la spiritualité.

Les vérités scientifiques n'ont pas besoin de Dieu pour garant.

Les vérités sont dans mon esprit M aleb ra n ch e, qui étai t prê tre, a dé fo r mé la pensée de Descartes dans un sens religieux.

Pour Des­ cart es, connaît r e, c'est se représenter mentale- «Si on soumet tout à la rai· son, notre religion n'aura rien de mystérieux et de surnaturel .• Blaise Pascal, Pensées ment des vérités, ce n'est p as all er l es co ntemp ler dan s la réalité d ivi ne.

Di eu , ce rte s, g arantit q ue je ne m e tromp e pa s.

Mai s lu i-m êm e es t au -d elà du m o nd e co nn aissa ble.

J e ne peux pas le connaître, je peux seuleme nt en avoir l'idée.

On connaît Dieu par le cœur P asca l pe nse que l'o r­ dre des vé rités scie n · tifiq ues est rad i cale m ent d iffé re n t de cel ui d es vér ités div ines.

La ra i­ so n m e perme t de déco u· vrir des vérités mathé­ matiq ues ou phys iq ues.

Mais pou r accé d er à la co nn aissa nce d e Di eu , je doi s a bdiqu e r m a ra i so n et utili se r tn o n «cœ ur », c'es t- à­ di re m a s pi ritu alit é, m on se ntim ent m ys­ tiq ue.

Le mysticisme est s u périeur au rationalisme.

La vérité n'a pas besoin de garantie divine P our les positivistes comme Au gus te Co m te , l es vé rités scientü iqu es se so u­ tienn ent par elles · m êm es et n'o nt au c un beso in d e Di eu p o ur les gar ant ir.

Cro ire, comme le fa it M ale · bran ch e,.

que l es lois m ath émat i q ues de la nature sont une expres­ sio n de la toute-pu is ­ sance divine, c'est en res t er à 1 'éta t théo lo­ giq ue, c'est avoir recours a u surn aturel pour expli­ q u er les vérités natu­ rel les.

O n ne peut pas mélang er la co nn aissance rationnelle , s ci en tifiq u e, et le mys t icis me.

L a co nn aissa nce de D ieu est affa ire de foi, de spi rit u ali té.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles