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LA MARCHE VERS LA MONARCHIE ABSOLUE

Publié le 01/10/2011

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Les soulèvements populaires reprennent avec d'autant plus de force que la politique fiscale de Mazarin jette dans l'opposition les Parlementaires et la bourgeoisie (marchands, fabricants. officiers).

Paris est le théâtre des principaux événements à la différence des années antérieures. La famille royale est personnellement

menacée. sa sécurité un moment compromise.

• La rupture entre la bourgeoisie et le Parlement d'une part, les masses populaires d'autre part explique l'échec final de la Fronde.

Les nobles et les parlementaires ne cherchent qu'à tirer parti des soulèvements populaires pour obtenir des avantages particuliers.

Le peuple de son côté se sert du Parlement comme d'un bouclier, il le transforme par la contrainte en un instrument de lutte contre le pouvoir.

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« • La convocation des ~tats Généraux en 1614.

Ils devaient être les derniers avant ceux de 1 789.

L'affrontement violent entre le Tiers et la Noblesse auquel ils donnèrent lieu; la tribune qu'ils offrirent au Tiers pour dénoncer la misère du peuple accablé d'impôts (par le roi) et de corvées (par les nobles) expliquent que la monarchie ne les ait plus convoqués.

• L'interférence de la politique intérieure et de la poli­ tique extérieure.

Le parti dévot veut rétablir le catholicisme dans la France entière et il préconise une entente étroite avec l'Espagne et la papauté pour lutter contre le protestantisme en France et en Europe.

Le parti des «bons Français» préconise une politique avant tout soucieuse des intérêts du royaume .

Et qui ne recule pas devant les alliances protestantes.

• La reprise partielle des guerres de religion en 1615, 1620, 1621, 1622.

Une partie seulement des protestants s'insurge .

Du gouvernement de Richelieu on mettra en valeur plus par­ ticulièrement les points suivants : • Richelieu considère le problème protestant essentiel­ lement sous son aspect politique et militaire .

« Les Huguenots.

écrivait-il au roi.

partageaient I'Ëtat avec Votre Majesté .

» • Richelieu ne lutte pas contre la noblesse en t ant que classe.

Nob le lui-même et· fier de l'être il ne frappe que les nobles indisciplinés parce que leur indiscipline nuit à l'ordre entier à un moment «où les classes se ruent les unes contre les autres» (Hanotaux) et à I'Ëtat monarchique .

On peut dire que Louis Xlii et Richelieu se montrent impi­ toyables par souci de ménager les vies de la noblesse .

S'ils font un exemple éclatant avec Montmorency c'est pour éviter de faire tomber de nouvelles têtes en terrifiant les conspira­ teurs en puissance.

« La multitude des coupables.

écrit-il.

fait qu'il n'est pas convenable de les punir tous.

Il y en a qui sont bons pour l'exemple et pour retenir à l'avenir.

par crainte.

les autres dans le respect des lois.

» • Les soulèvements populaires ont pour principale cause l'augmentation considérable des impôts; mais les insurgés paysans s'en prennent quelquefois au système seigneurial.

D'autre part des nobles participent parfois aux soulèvements tantôt volontairement .

tantôt cont~aints par les paysans.

• L'institution des intendants fait des progrès décisifs entre 1635 et 1648.

Elle a un but essentiellement fiscal.

L'intendant procède à la fois à la répartition et à la levée des impôts .

Il se substitue dans cette tâche aux officiers (tréso­ riers de France et élus) trop portés aux complaisances envers les notables influents et désarmés devant les révoltes fréquentes de contribuables car ils n'ont à leur disposition que des huis­ siers et des sergents.

L'intendant dispose.

lui, de troupes régu-. »

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