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LA MEDECINE DE LA RENAISSANCE ET LES FONDEMENTS DE LA MEDECINE MODERNE

Publié le 13/12/2011

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La Renaissance, en médecine comme dans d’autres domaines, s’est caractérisé par un  développement accéléré de la découverte médicale après un siècle sans avancer et donc elle ne sait pas instaurée en un jour. Elle naît en Italie, berceau du mouvement au XVIe, puis prolifère en France, au Nord de l’Europe, l’Allemagne et au XVIIe gagne les îles britanniques.           Nombre sont les éléments qui ont favorisé ou provoqué ce vaste mouvement recréateur des arts, des lettres, des sciences, de la pensée. Deux éléments ont fortement profité à l’avancé de la médecine: - l’acharnement auquel certaines personnes ont remis en cause des principes ou des notions mis en place.

-  la découverte et l’essor de l’imprimerie qui rendra possible la diffusion des connaissances par le livre et non plus par la parole.

La médecine occupait une place privilégiée car parmi les préoccupations culturelles humanistes, tout homme savant se senti concerné par les secrets du corps humain et de son fonctionnement et se devait de percer les mystères.

En quoi la Renaissance a-t-elle entraîné une révolution libératrice dans l histoire de la médecine ?

« La Renaissance artistique succède à l’esthétique médiévale, dont il remet en cause les codes et les canons.

Cette nouvelle forme de culture se caractérise en premier lie u par le regard porté sur l’Antiquité.

Sa singularité tient à la restauration d’une grandeur passée, à la recherche de la leçon antique.

II Le renouveau de l’anatomie ¨L’homme a conscience de son corps, il le reconnait comme sien et en identifie les parties sans savoir pourtant comment il est construit¨.

(André Delmas) Le mérite principal et durable de cette époque éclairée c’est la naissance de l’anatomie moderne.

L’esprit nouveau de la médecine imposait une vérité afin de chercher à comprendre ou à réparer les désordres de l’organisme avant d’en bien connaître la structure, n’étant pas mieux connue au début du XVe qu’au temps de Galien .

L’anatomie ne nécessitait aucun moyen particulier en dehors d’un couteau à dissection et d’une bonne vue.

Cependant, elle exigeait une certaine d’esprit propre afin de contrôler les affirmations émises par les gens de l’Antiquité, à corriger les erreurs sa ns crainte ni scrupules, à compléter les contestations et à continuer dans la lancée de nouvelles recherches.

Cependant tout au long du Moyen -Âge, les anatomistes se heurtent à un obstacle majeur : interdiction de disséquer des corps humains.

Après avoir opérer dans une clandestinité dangereuse, ils obtinrent finalement le droit d’exercer dans quelques rares amphithéâtres de dissection (Padoue en 1490, Montpellier en 1551, Paris en 1608…).

On constate à la même époqu e que les artistes regardaient de près les travaux des anatomistes et y participer quelques fois, dans un double but : - mettre leur talent à leur disposition notamment par l’éclaircissage par l’image – et se perfectionner eux -mêmes dans la représentatio n du corps humain, comme ce fut le cas avec Léonard de Vinci.

L’une des figures emblématiques de l’histoire de l’anatomie a cette période, est celle du Bruxellois André Vésale.

Il n’a rien affirmé mais acquit la certitude que pour connaître l’anatomie, il fallait l’observer directement par les données de la dissection.

Il en apporte la démonstration dans son ouvrage novateur , De humani corporis fabrica (1543), admirablement illustré par l'atelier de Titien et notamment par un d e ses élèves, Jan Van Calcar.

III Conflit du Progrès et de la tradition Mais pourtant à cette époque même si l’on connaissait bien l’anatomie humaine macroscopique dans ses structures essentielles à la fin du XVIe, il en était autrement pour le reste de la médecine condamnée à souffrir longtemps d’ un sérieux retard difficilement accessible fautes de moyens adéquats pour en aborder l’étude.

C’est pour ce tte raison que plusieurs patriciens ont eu recours à des brillantes anticipations dans l’identification des maladies infectieuses ainsi que leur mode de transmission permettant à avoir recours a une pharmacologie plus rationnelle.

La chirurgie, l’obstétri que, l’urologie, l’ophtalmologie, la médecine psychiatrique et légale eurent un part de renouveau.. »

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