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Merleau-Ponty: Le français, ce n'est pas le mot de soleil...

Publié le 28/03/2005

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merleau
Le français, ce n'est pas le mot de soleil, plus le mot d'ombre, plus le mot de terre, plus un nombre indéfini d'autres mots et de formes, chacun doué de son sens propre - c'est la configuration que dessinent tous ces mots et toutes ces formes selon leurs règles d'emploi langagier et qui apparaîtrait d'une manière éclatante si nous ne savions pas encore ce qu'ils veulent dire, et si nous nous bornions, comme l'enfant, à repérer leur va-et-vient, leur récurrence, la manière dont ils se fréquentent, s'appellent ou se repoussent, et constituent ensemble une mélodie d'un style défini... Comme le champ visuel, le champ linguistique d'un individu se termine dans le vague. C'est que parler n'est pas avoir à sa disposition un certain nombre de signes, mais posséder la langue comme principe de distinction, quel que soit le nombre de signes qu'il nous permet de spécifier. Il y a des langues où l'on ne peut pas dire : « s'asseoir au soleil », parce qu'elles disposent de mots particuliers pour désigner le rayonnement de la lumière solaire et réservent le mot « Soleil » pour l'astre lui-même. C'est dire que la valeur linguistique de ce mot n'est définie que par la présence ou l'absence d'autres mots à côté de lui. Merleau-Ponty

L'étude ordonnée d'un texte, telle qu'elle est conçue, a pour fonction d'articuler une explication de texte et la réflexion sur un problème philosophique clairement défini. L'« intérêt philosophique « d'un texte n'est pas autre chose que sa portée singulière dans l'approfondissement d'un problème. Cela signifie qu'il doit être possible de « mettre en perspective « l'approche explicative à partir d'un tel problème (qu'il s'agira bien sûr de définir), ou, si l'on veut, d'apprécier l'apport du texte concernant ce problème à partir de son étude ordonnée.

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