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Méthodologie du texte-questions en philosophie (TSTT - TSTI)

Publié le 09/08/2014

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philosophie

l'exercice sur texte

présentation générale

Dans les sections techniques, le sujet-texte se présente sous la forme d'un « exercice sur texte «. Dans cette épreuve, les candidats sont invités à répondre aux questions précises qui suivent le texte. Ces questions explicitent et ordonnent, de façon un peu différente, le travail qu'exige le sujet-texte (dans lequel il faut « dégager l'intérêt philosophique d'un texte à partir de son étude ordonnée «). En effet, les questions qui suivent le texte doivent permettre de vérifier que le candidat :

1)  a compris le texte ;

2)  est capable d'organiser une réflexion sur l'un de ses thèmes.

le questionnaire

A. Questions portant sur la compréhension du texte

Elles sont habituellement formulées de la façon suivante (et le plus souvent dans cet ordre) :

1) Quelle est l'idée générale (ou : directrice, centrale, essen­tielle, etc.) du texte ?

 

La réponse à cette question doit être précise et assez brève (trois ou quatre lignes). Elle doit manifester que l'essentiel est vraiment dégagé, sans ambiguïté ni obscurité. Trop courte, réduite à un titre, elle pourrait ne pas exprimer toute l'idée ; trop longue, elle signifierait que l'essentiel n'est pas exactement perçu.

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« idée répandue, n'expose pas nécessairement la thèse centrale.

Il est donc souvent préférable de ne rédiger la réponse à cette question qu'après avoir dégagé l'articulation des idées : l'essentiel, alors, c'est-à-dire ce qui n'est pas détail contin­ gent, accessoire, peut mieux apparaître.

Sauf si cela est expressément demandé, on ne se contentera jamais de citer une formule du texte.

Une telle citation n'assure pas toujours que les points fondamentaux ont été compris par le candidat : répéter n'est pas nécessairement comprendre.

2) Dégagez les articulations du texte (ou : ses étapes logi­ ques, sa structure, l'organisation de ses idées, etc.).

Pour dégager les articulations d'un texte, il faut à la fois : a) bien déterminer, définir, chacune des thèses que contient le texte, en précisant leur contenu (ce qui est dit) et leur forme (comment cela est dit) : interrogation, exhortation, exposé d'un constat, d'un exemple, d'une idée générale, d'une hypothèse ...

; b) bien déterminer le lien entre les thèses : un texte peut, par exemple (cf.

la correction rédigée qui suit ces conseils) partir d'un constat que fait l'auteur, constat dont il cherche ensuite les causes, les raisons.

On a alors deux thèses (tel constat et telles causes) qui sont liées (les causes expliquent la situation constatée).

• Pour répondre convenablement à cette question, il ne faut donc pas rester prisonnier de l'ordre superficiel du texte, de la suite des idées que la lecture immédiate découvre ; il faut atteindre l'ordre logique que la pensée de l'auteur propose à la réflexion.

Les articulations ainsi dégagées seront rédigées : un simple plan ou, à plus forte raison, l'usage de signes plus ou moins clairs (-, {:~) ne conviennent pas.

Ils ne sont d'ailleurs guère compréhensibles que pour celui qui les utilise.

Or, il s'agit toujours d'être bien compris ...

Et de montrer que l'on a compris.

C'est pourquoi on évitera encore les citations d'expressions ou de mots importants, sauf si ces mots sont expliqués brièvement, ou si une question ultérieure porte précisément sur le sens de ces mots ou expressions.

On ne peut donc en aucun cas se contenter de paraphraser le texte (le répéter avec d'autres mots sans expliciter l'ordre et la nature des thèses) ou de le résumer.

On évitera également toute digression (considération sans rapport avec le texte ou. »

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