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Mingus, Charles - jazz.

Publié le 17/05/2013

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Mingus, Charles - jazz. 1 PRÉSENTATION Mingus, Charles (1922-1979), contrebassiste, pianiste, chef d'orchestre, arrangeur et compositeur de jazz américain. Son importance dans l'histoire du jazz est double : compositeur, organisateur de musique dont une partie vient de l'Église et l'autre de son admiration pour Duke Ellington dont il prolonge et ouvre l'oeuvre en y ajoutant des préoccupations extramusicales, raciales, sociales, et contrebassiste virtuose, véritable athlète de l'instrument, au jeu puissant, véhément, agressif tant sur le plan rythmique que mélodique, à la sonorité « énorme « remarquable par sa façon particulière de pincer les cordes en les pétrissant. En raison de ces caractéristiques, Mingus aura su inventer des univers sonores homogènes tout au long d'une carrière riche en péripéties. 2 PREMIERS ENGAGEMENTS, PREMIERS TRAVAUX DE COMPOSITION Né dans l'Arizona, il passe son enfance à Watts, faubourg noir de Los Angeles -- qui est le théâtre pendant l'été 1965 de violentes émeutes raciales. Sa famille est musicienne : ses frères et soeurs sont chanteurs, pianistes et guitaristes. Il découvre alors la musique classique à laquelle il se destine, la musique religieuse, celle de la Holiness Church (où chante sa belle-mère), celle de la Nouvelle-Orléans et de Duke Ellington qu'il en...

« L’année 1959 est jalonnée de quatre enregistrements : Blues’n’Roots, Mingus Ah Um (qui contient la première version de Fables of Faubus, dédiée au sénateur raciste de Little Rock en Arkansas), Pre-Bird et Mingus Revisited (ce dernier en grande formation) au personnel presque inamovible, dont le tromboniste Jimmy Knepper, les saxophonistes John Handy et Booker Erwin, le pianiste Horace Parlan et le fidèle batteur Danny Richmond (de 1957 à 1979).

Il compose la musique de Shadows (1959), film de John Cassavetes ; commence ensuite une longue collaboration avec le saxophoniste et flûtiste Eric Dolphy (concerts en France, Mingus at Antibes’60 et The Great Concert of Charles Mingus, Paris, 1964) où le quintette est à son apogée.

Il enregistre d’autres disques-phares : Oh Yeah en 1961 (en sextette, dans lequel on découvre le pluri-instrumentiste Roland Kirk), Money Jungle en 1962 (trio avec Duke Ellington et Max Roach), en grande formation The Black Saint and the Sinner Lady (la plus ellingtonnienne de ses suites, 1963) et en piano solo (Plays Piano). 6 LE NOIR AMÉRICAIN : « MOINS QU’UN CHIEN » Épuisé par des problèmes autres que musicaux, il disparaît de la scène et publie son autobiographie Moins qu’un chien (Beneath the Underdog, 1971) dans laquelle il raconte la difficulté de naître, grandir et survivre pour un Noir américain.

Il réapparaît trois ans plus tard de clubs en festivals en compagnie de nouveaux musiciens, avec de nouveaux thèmes et enregistre en grand orchestre ( Let my Children Hear Music, 1971) ou en petites formations ( Mingus Moves, 1973 et Change One / Change Two, 1974) dans lesquelles se distinguent le trompettiste Jack Walrath, les saxophonistes Charles McPherson et George Adams, le pianiste Don Pullen. Mais, atteint par la maladie de Lou Gherig (dégénérescence musculaire), Mingus, paralysé, passe la fin de sa vie dans un fauteuil roulant.

Il est reçu par le président Carter à la Maison-Blanche le 18 juin 1978 et décède six mois plus tard à Cuernavaca au Mexique. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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