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LE MONDE de 1944 à 1970 (histoire)

Publié le 14/11/2011

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histoire

Le monde nouveau des techniques

Le xxe siècle, et plus particulièrement sa seconde moitié, sera celui de l'explosion de toutes les techniques, celui de l'entrée dans l'ère industrielle et dans l'ère atomique. L'invention de l'armement atomique est né de la seconde guerre mondiale : U.R.S.S. et Etats-Unis qui, pour le moment, en sont les principaux détenteurs, sont arrivés à l' « équilibre de la terreur « et essaient de parvenir à une limitation des armements stratégiques. L'énergie atomique devrait, de plus en plus, être utilisée à des fins industrielles : électronucléaire, piles, surgénérateurs.

histoire

« Bien que l'on conteste parfois son rôle, l'opi­ nion publique demeure une force considérable, témoins les sondages d'opinion que l'on ne manque pas d'effectuer dès qu'une grave ques­ tion est en jeu et aucun gouvernement ne sau­ rait la négliger, dans le monde libre, tout au moins.

L'opinion publique peut être un des fac­ teurs qui contribuent à la formation de la poli­ tique étrangère.

Des groupes, représentant des intérêts par­ ticuliers, peuvent jouer aussi pour infléchir une politique intérieure ou extérieure, que l'on nomme « groupes de pression », qui peuvent agir soit par des démonstrations de force, soit par des campagnes de presse, voire par la cor­ ruption.

Du seul fait de leur poids économique, les grands monopoles ou « trusts » (pétrole ou « United Fruit ») influent aussi sur la poli­ tique mondiale.

La vie internationale n'est plus seulement réglée par la volonté des gouverne­ ments et l'activité de la diplomatie, elle peut être ébranlée par de grands courants d'intérêts ou d'idéologies.

La théorie de la « reconnaissance » d'une nation en voie de formation ou d'un nouveau régime a conduit les Etats à s'immiscer de plus en plus dans les affaires intérieures des autres pays , car la reconnaissance, accordée ou refusée, favorisera ou contrecarrera tel courant poli­ tique, et devient ainsi une arme dans la compé­ tition internationale.

Un conflit d'un nouveau genre marque notre temps : la gue~:re subversive, lutte idéologique menée par les pays marxistes sur les plans politique, psychologique, social et économique, de démanteler la forteresse « capitaliste » et d'amener, par la subversion interne, tous les peuples vers le communisme mondial.

D'autres courants socialistes prônent l'édi­ fication d'une société nouvelle par le dévelop­ pement d'institutions démocratiques et récla­ ment des réformes économiques et sociales.

Ces idées sont une des forces du syndicalisme, qui s'est organisé sur le plan international.

Le libérali sme s'attache à garantir les liber­ tés fondamentales de l'individu (respect de la propriété privée, économie fondée sur la libre entreprise) en excluant un pouvoir étatique trop puissant.

Des courants nouveaux se sont développés, qui rejettent à la ~ois les excès du capitalisme et du marxisme comme la planifi­ cation souple et la politique des revenus.

La participation à la vie publique se trans­ forme; l'intérêt est plus vif pour les problè­ mes concrets que pour les idéologies et c'est sous la forme des .syndicats, des organisations économiques et sociales, voire des « clubs » que se manifeste aujourd'hui l'intérêt pour la vie politique ou sociale, attitude nouvelle aspirant à l'efficacité .

Violence et contestation Vingt-cinq après une guerre qui pouvait lais­ ser espérer la saturation desm eurtres et des restructions, la violence semble reconquérir droit de cité.

Cap Kennedy : moteur fu•ée de Saturne V.

(Photo Rapho-Evert•) Guérilla en Amérique latine, au Vietnam et au Proche-Orient, révolte des Noirs aux Etats­ Unis, détentions et exécutions d'otages, atten­ tats, détournements et destructions d'avions, plastiquages, entreprises ou universités occu­ pées, répression policière, la violence se mani­ feste dans le monde entier.

La croissance économique fantastique des pays industrialisés , les mutations trop rapide s, les disparités de plus en plus visibles sont à l'origine d'une angoisse qui engendre l'agres­ sivité.

Le maintien des injustices, des profits et des privilèges, le conservatisme et la sclé­ rose, l'impréparation aux changements ont per­ mis aux situations de s'envenimer jusqu'à la.

violence.

L'augmentation du bien-être matériel ne peut satisfaire à elle seule la société moderne, et les besoins d'ordre collectif, social et idéal n'ont pas suivi la progression économiqu~, d'où un malaise plus spécialement ressenti par la jeu­ nesse , à quoi il faut ajouter le classique conflit de générations.

La contestation a toujours existé mais, ce qui caractérise notre temps, c'est qu'elle est surtout exprimée par les jeunes, et par les jeu­ nes, et par les jeu nes de tous les pays; ils re­ cherchent, en effet, une solidarité mondiale qui leur est rendue plus facile grâce aux. »

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