Monologue

Le procédé manque pour le moins de naturel. De fait, les scènes de monologue sont ressenties au théâtre comme les plus artificielles. Elles servent toutefois à faire percevoir au public une évolution intérieure du personnage. A la fin du XVIIe siècle, on préférera utiliser le personnage du confident dans des dialogues nécessairement plus "dramatiques". Le monologue devient un "morceau de bravoure", un moment d'intensité poétique et de méditation philosophique hors de toute action.