Montesquieu « De L'esclavage Des Nègres »

Le dernier argument a une portée politique. Montesquieu s’en prend directement aux « princes d’Europe « (l.22). Le fait qu’ils ne font rien pour qu’il y ait un peu plus de justice, démontre que l’esclavage n’est pas une cause importante. La raison pour laquelle ils ne font rien, c’est que comme les esclavagistes, ils en retirent un profit. Le terme de « conventions inutiles « (l.23) affirme que le gouvernement se préoccupe plus de choses anodines, que de faire en sorte qu’il ait plus de justice, « de miséricorde et de pitié « (l.23) pour un peuple qui n’est même pas considéré comme des hommes.    En conclusion, Montesquieu fait preuve d’anonymat et d’ironie afin de pouvoir dénoncer l’esclavage sans être censuré. Son texte est typique du siècle des Lumières car il dénonce indirectement les injustices. Il ne demande pas l’abolition de l’esclavage mais une amélioration du sort des esclaves. En critiquant les mœurs de son époque, il souhaite que la société se rende compte de ce qui ce passe et appelle au changement dans le but que chaque homme puisse devenir libre et avoir un avenir meilleur.