Montrez que l'ensemble du théâtre de Molière justifie expérimentale ment la règle de conduite formulée par Philinte (Misanthrope, I, 1) : La parfaite raison fuit toute extrémité / Et veut que l'on soit sage avec sobriété.
Publié le 17/02/2011
Extrait du document
INTRODUCTION
Bien que Molière soit avant tout un dramaturge, non un philosophe, et que ses comédies soient aux antipodes des « pièces à thèse «, une certaine conception de la vie s'en dégage; le jeu naturel des caractères et des passions fournit une série d'expériences d'où se dégage, sans aucun dogmatisme, une certaine « sagesse «, un certain « art de vivre «.
Liens utiles
- Un critique dit que « ni le roman ni le théâtre ne nous présentent des individus simplement forts ou heureux » mais que l'art du romancier ou du dramaturge se complaît « à la représentation de personnages plus ou moins visiblement marqués de caractères morbides ». Si cette constatation vous paraît exacte, s'il vous semble bien vrai que nos écrivains ne représentent pas « l'être totalement sain », pensez-vous qu'ils aient tort ou raison d'adopter une telle conduite ? Ne manquez pas de v
- Philinte est un « homme sage et prudent […] si raisonnable que tout le monde devrait l'imiter. » Jean Donneau de Visé, journaliste et écrivain contemporain de Molière
- « Je voudrais bien savoir si la grande règle de toute ces règles n’est pas le plaisir, et si une pièce de théâtre qui a attrapé son but n’a pas suivi un bon chemin » Commentez - La critique de l’école des femmes - Molière
- Philinte est un « homme sage et prudent [...] si raisonnable que tout le monde devrait l'imiter. » Jean Donneau de Visé, journaliste et écrivain contemporain de Molière
- « Le Savetier et le Financier, disait Voltaire, les Animaux malades de la Peste, le Meunier, son fils et l'âne, etc., tout excellents qu'ils sont dans leur genre, ne seront jamais mis par moi au même rang que la scène d'Horace et de Curiace, ou que les pièces inimitables de Racine, ou que le parfait Art Poétique de Boileau, ou que le Misanthrope ou que le Tartufe de Molière. » « Voltaire peut-être a raison, et pourtant la postérité ne se pose point la question de la sorte; elle ne rech