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Les mustélidés

Publié le 15/09/2013

Extrait du document

Le zorille du Cap est l'uni­que espèce de ce genre. Il vil en Afrique et possède une robe foncée à stries blanches sur le dos. Ses glandes anales sont utilisées quand l'animal se sent menacé. Cependant le liquide propulsé de ses poches anales est moins nauséabond que celui de la moufette.

Le genre poecilidis

Le zorille du Sahara vit dans des zones cultivées, mais on le trouve également en bordure du désert. Le genre poecilogale

 

Ce genre comprend uniquement le zorille à nuque blanche d'Afrique centrale et méridionale. Son corps rappelle la belette : sa fourrure est très foncée, sauf au niveau de la nuque, du cou et de la queue ois la couleur blanche prédomine. Cet animal se nourrit de petits rongeurs, d'oiseaux et de serpents.

« porc.

Dn les trouve du sud-ouest des États-Unis jusqu'au détroit de Magellan.

Le genre spilogale Deux espèces composent ce genre : la moufette tachetée et la moufette pygmée.

La première vit dans des territoires de la Colombie britannique (sur la côte pacifique du Canada) jusqu 'en Amérique centrale.

La deuxième évolue sur la côte pacifique des États-Unis jusqu'au Mexique .

La taille de ces deux moufettes est inférieure à celle des moufettes du genre mephitis .

Toutes deux utilisent leurs glandes anales en tant que système de défense.

LA SOUS-FAMILLE DES LUTRINÉS Cette sous-famille regroupe 6 genres avec 12 espèces de loutres.

Celles-ci se répartissent sur la totalité du globe, près des cours d'eau, des lacs et des marais .

De taille moyenne (90-130 cm de long), elles ont un pelage brun plus ou moins clair.

La loutre géante du· Brésil est le plus grand et le plus lourd représentant de la sous-famille avec l,70 à 2,20 m pour un poids de 24 kg.

Cet animal se distingue également par ses pattes palmées et sa queue aplatie.

La loutre naine, quant à elle, a des doigts partiellement palmés et des griffes courtes.

Elle évolue dans le sud de l'Inde, dans une partie de la Chine et dans le sud-est asiatique .

La loutre à bajoues se distingue de la loutre naine par une absence totale de griffes au niveau des pattes antérieures.

On la trouve dans une grande partie de l'Afrique .

La loutre de mer est le seul mustélidé à mœurs aquatiques.

Il vit le long des côtes de la Californie méridionale , dans les îles Aléoutiennes , Kouriles et du Commandeur, et de la presqu 71e du Kamtchatka.

Cet animal vit dans l'eau et gagne rarement la terre, sauf par gros temps ou encore pour mettre bas.

LES MŒURS ALIMENTAIRES Les mustélidés sont un groupe vaste et hétérogène aux mœurs alimentaires extrêmement variées.

De fait, la description de leurs différents régimes ne peut se faire que d 'une façon générale.

La sous-famille des mustélinés regroupe les prédateurs les plus spécialisés.

Ils se nourrissent d'oiseaux, de petits mammifères et, plus raremen~ d'invertébrés et de végétaux.

L'hermine préfère lièvres, lapins, rongeurs et oiseaux.

La belette marine se nourrit plutôt de musaraignes, un aliment évité par tous les autres mustélidés.

Le putois s'alimente plus particuliè­ rement d'oiseaux .

Le vison d 'Europe se nourrit de pois sons, d'amphibien s et d'invertébrés aquatiques.

La martre et la zibeline sont, elles, omnivores et se régalent de petits mammifères, oiseaux et baies .

Le glouton, quant à lui, porte le surnom de « hyène du l'-Jord » à cause de son goût pour la charogne .

En été, il se nourrit de végétaux alors , qu'en hiver, il mange rennes et carcasse s d'animaux.

Quand le glouton est rassasié, il enfouit les restes de sa proie qu'il retrouve ensuite très facilement.

li lui arrive également de découvrir les réserves de ses congénères dans lesquelles il puise si les conditions climatiques limitent ses déplacements .

Le régime alimentaire des autres mustélidés est assez mal connu .

Il semblerait cependant que le tayra et le grison soient omnivores.

Le putois marbré se nourrit de mammifères , reptiles , insectes mais pas de végétaux .

Le zorille à nuque blanche est un carnivore très spécialisé tandis que le zorille du Cap s'avère omnivore .

Le ratel s'alimente, lui, de miel, fruits, charognes abandonnées, petits mammifères et oiseaux et, par moments , de reptile s.

Le blaireau préfère plutôt les végétaux, vers, coléoptères, nids d'abeilles, de guêpes, petits rongeurs et lapereaux sauvages.

LES TECHNIQUES DE CHASSE LES MUSTÉUNÉS L'odorat joue un rôle très important dans la localisation des proies.

Parvenus à faible distance de la victime, les mustélinés bondissent sur cette dernière, l'agri ppent avec leurs pattes antérieures et les mordent au niveau de la région occipitale .

li leur arrive de tuer plus d'animaux qu'ils n'ont besoin pour rassasier leur faim.

Ceci est dû au fait que tuer exacerbe leur instinct prédateur et qu'ils peuvent alors être amenés à en abuser.

LES MELLIVORINÉS Le ratel retourne les cailloux pour trouver sa nourriture.

De plus , il est également très endurant lors de la poursuite d'une proie .

Et, même si celle-ci est plus rapide que le ratel , elle se fait vite rattraper sur la longueur .

Il existe également une coopération entre le ratel et un oiseau appelé « indicateur de miel».

Comme son nom l'indique, cet oiseau attire le ratel par des cris caractéristiques dès lors qu'il est en présence d'un nid d'abeilles .

Après en avoir délogé les habitants , le ratel consomme le miel et les larves et il laisse la cire et la gaufre à l'oiseau en guise de « remerciement ».

LES MÉPHITINÉS Les moufettes chassent généralement du coucher du soleil jusqu'à l'aube mais peuvent aussi s'activer le jour.

Leur alimentation se compose en partie d'organismes nuisibles pour l'homme .

LES MÉLINÉS Les animaux de ce genre sont sujets à un régime très varié.

Pourvus de LES LUTRINÉS griffes fouis­ seuses , ils recherchent leur nourriture à même le sol et directement sous la terre, comme le blaireau par exemple.

Les lutrinés sont très différents des autres mustélidés .

lis se nourrissent principalement de poisson s, crustacés et amphibiens.

À côté de cela, ils s'alimentent également, mais en quantité moindre, de petits rongeurs et de mammifères.

Plus rarement, il leur arrive de manger des reptiles et des mollusques .

Après avoir capturé des proies, comme des mollusques ou des oursins, la loutre de mer se positionne de telle manière à trotter sur le dos .

Elle se munit alors d 'un caillou qu'elle installe contre sa poitrine , et contre lequel elle frappe ses proies pour en casser la coquille.

LES TERRITOIRES ET L'HABITAT LES MÉLINÉS Le blaireau présente une organisation sociale structurée, surtout lors des périodes de reproduction .

Ainsi , plusieurs groupes fami­ liaux peuvent utiliser le même abri et la même entrée.

En hiver , ces animaux tombent dans un sommeil profond .

Dès que les petits naissent, le mâle s'en va occuper une autre parti~ du gîte.

LES MEPHITINÉS La moufette commune possède un territoire au diamètre bien délimité.

À travers ce territoire , il existe des parcours préférentiels qui relient l'abri au secteur de chasse.

Les moufettes passent tout l'hiver dans leur gîte, dans une totale inactivité mais sans pour autant tomber en léthargie .

Dan s ces abris, en hiver , les groupes sont formés de plusieurs femelles et d 'un seul mâle .

La différence de cette espèce avec les autres mustélidés réside dans le fait que les femelles se tolèrent entre elles et possèdent même des territoires superposés.

LES LUTRINÉS Chez les lutrinés, on peut observer un déplacement permanent au sein de la population des loutres communes.

Les mâles ont ainsi un territoire délimité où Un territoire de mustélidés est conservé vivent une à deux femelles .

Le territoire d'une année sur l'autre, cependant les zones de superposition sont plus importantes en été car l'activ ité animale est accrue.

La caractéristique propre à tous les mustélidés territoriaux est que les mâles ne permettent qu'aux femelles de vivre à l'intérieur de leur territoire.

Cette « tolérance » leur permet ainsi de s'accoupler avec plusieurs femelles .

LES MUSTÉLINÉS Chez les mustélinés, la surface du territoire varie selon la période de l'année .

Les mâles sont beaucoup plus territoriaux que les femelles.

De toutes les façons, une femelle combattant le sexe opposé pour l'app ropriation ou la défense d'un domaine perd inévitablement , étant donnée sa taille plus petite .

Cependant , la petite taille des femelles est un avantage dans le sens où elles peuvent s'attaquer à des animaux vivant dans les terriers .

De plus, elles peuvent plus aisément survivre sur un territoire plus petit : elles sont en effet moins exposées aux attaques de prédateurs lors de leurs explorations.

Par comparaison, la belette évolue dans un domaine des ha, l'hermine dans 20 ha, le vison dans un territoire dont le diamètre mesure 5 km, le glouton mâle habite sur une surface de 2 000 km' et le glouton femelle sur 400 km' .

LES MELLIVORINÉS On trouve le ratel des déserts aux forêts d'altitude .

Munis de fortes griffes, ils creusent généralement un terrier au pied d 'un arbre .

est plus étendu lors de la croissance des petits.

Cette espèce possède beaucoup de gîtes temporaire s, d'abris, de tanières qui sont régulièrement inspectés et entretenus par ces animaux.

La /outre de mer et la loutre géante du Brésil vivent en bandes séparées avec les mâles adultes d'une part et les femelles et les jeun es d'autre part.

À la maturit é sexuelle, les mâles adultes s'approchent des femelles et s'accouplent alors avec les plus réceptives.

ORGANISATION SOCIALE ET COMMUNICATION Les mustélidés possèdent un répertoire limité de signaux sonores, ce qui est une caractéristique commune à tous les animaux solitaires.

La belette exprime la peur ou la menace par des gazouillis, sifflements et chuintements.

Lors de l'accouplement , les gazouillis sont à tonalités différentes.

Les femelles utilisent également ce son pour rassembler leurs petits .

Les mustélidés ont également recours à un grand nombre de signaux olfactifs : excréments, urines, sécrétions de glandes cutanées, ventrales et anales.

Cette forme de communication a l'avan tage d'être persistante et sélective, et n'est donc perçue que par les individu s de la même espèce.

Les substances odorantes ne servent pas seulement au marquage du territoire , mais sont également utilisées comme arme de défense.

Les moufettes, par exemple, ont des poches anales contenant du liquide d'odeur très nauséabonde qu'elles projet­ tent sur leurs ennemis avec une très grande précision.

Quand la moufette se sent menacée, elle adopte tout d'abord une attitude d'avertissement : calée sur ces postérieurs , elle racle et frappe le sol.

Si le prédateur insiste toujours , elle l'asperge de son liquide .

L'odeur dégagée est tellement forte que l'air devient vite irrespirable.

Le plus souvent , cela sert de leçon au prédateur qui ne se risque plus à importuner l'animal.

Il faut savoir que les moufettes peuvent atteindre de façon très efficace des cibles placées à plus de 4 m ! Chez les mustélidés, on observe une grande variété de comportements dans le domaine de la reproduction : il existe une espèce qui a une unique portée par an, au printemps le plus souvent.

Par contre, il existe d'autres espèces qui mettent bas plusieurs fois par an, et ce à n'importe quelle période de l'année .

La gestation oscille entre s semaines (pour les belettes) à 62-70 jours (pour les moufettes).

La période d'acco uplement a lieu après le sevrage des petits .

L'approche du mâle vers la femelle se fait à l'aide de signaux odorants et des appels fréquents et bruyants.

Quand le couple est formé, il reste uni un certain temps .

Les individus dorment ensemble et s'épouillent mutuellement.

Mais , chez les espèces solitaires, la femelle accepte le mâle pendant une période limitée seuleme nt.

Il est à noter que, lors de l'accouplement , la loutre de mer constitue une exception dans la famille des mustélidés.

En effet, du fait de son évolution aquatique, la loutre de mer est sujette à un accouplement ventral.

Il se trouve que chez les mustélidés , le développement de l'œuf est caractérisé par une nidation retardée dans l'utérus : après la fécondation, l'oeuf commence à se diviser puis s'arrête et rentre dans une période de repos .

Cette période dure de 13 à 16 jours pour le putois et peut aller de 9 à 11 mois chez l'hermine .

Cette particularité est très avantageuse pour la famille des mustélidés: l'acco uplement et la mise bas ont en effet lieu durant une période très favorable de l'année, et de façon tout à fait indépendante de la période de gestation .

L'accouplement a lieu à la fin de l'été et la mise bas se produit en hiver ou au début du printemps, dans les abris pour pouvoir protéger les petits à la naissance .

Ces derniers suivent ensuite leur mère hors du gîte, au début de l'été.. »

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