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La nécessité du travail ?

Publié le 12/02/2004

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travail
D'ailleurs, lorsqu'il travaille, l'homme ne répond pas seulement à ses besoins vitaux, il permet aussi au système sociétaire d'avoir cours.   I.                   Grâce à la machine l'homme peut cesser de travailler.   Que se passerait-il si l'homme décidait d'arrêter de travailler ? Si plus personne ne travaille, alors les champs ne sont plus cultiver, les usines ne tournent plus et même le pays n'est plus dirigé. Si l'homme veut arrêter de travailler, il doit trouver quelqu'un ou quelque chose pour le remplacer. Simondon explique que les machines peuvent fort bien remplacer les hommes dans la basse besogne et les tâches difficiles. L'homme n'est alors plus un ouvrier, mais « un organisateur permanent d'une société d'objets techniques ». L'homme supervise et décide. Le problème c'est que dans ce nouveau cadre envisagé par l'auteur, l'homme travaille toujours.
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« s'appliquer dans une technique.

La technique n'est plus un art, un savoir-faire, une routine, elle devient une scienceappliquée. D'une part, il s'agit de connaître les éléments « aussi distinctement que nous connaissons les métiers de nos artisans ».

Puis « de les employer de même façon à tous les usages auxquels ils sont propres ».

Il n'est pas indifférent que l'activité artisanale devienne le modèle de la connaissance.

On connaît comme on agit ou ontransforme, et dans un même but.

La nature désenchantée n'est plus qu'un matériau offert à l'action de l'homme,dans son propre intérêt.

Connaître et fabriquer vont de pair. D'autre part, il s'agit « d'inventer une infinité d'artifices » pour jouir sans aucune peine de ce que fournit la nature.

La salut de l'homme provient de sa capacité à maîtriser et même dominer techniquement, artificiellement lanature. Ce projet d'une science intéressée, qui doive nous rendre apte à dominer et exploiter techniquement une nature désenchantée est encore le nôtre. Or la formule de Descartes est aussi précise que glacée ; il faut nous rendre « comme maître et possesseur de la nature ».

« Comme », car Dieu seul est véritablement maître & possesseur.

Cependant, l'homme est ici décrit comme un sujet qui a tous les droits sur une nature qui lui appartient (« possesseur »), et qui peut en faire ce que bon lui semble dans son propre intérêt (« maître »). Pour qu'un tel projet soit possible, il faut avoir vidé la nature de toute forme de vie qui pourrait limiter l'action de l'homme , et poser des bornes à ses désirs de domination & d'exploitation.

C'est ce qu'a fait la métaphysiquecartésienne, en établissant une différence radicale de nature entre corps & esprit.

Ce qui relève du corps n'estqu'une matière inerte, régie par les lois de la mécanique.

De même en assimilant les animaux à des machines,Descartes vide la notion de vie de tout contenu.

Précisons enfin que l'époque de Descartes est celle où Harvey découvre la circulation sanguine, où le corps commence à être désacralisé, et les tabous touchant la dissection, àtomber. Car ce qu'il y a de tout à fait remarquable dans le texte, c'est que le projet de domination technicienne de la nature ne concerne pas que la nature extérieure et l'exploitation des ressources naturelles.

La « philosophie pratique » est utile « principalement aussi pour la conservation de la santé ».

Le corps humain lui aussi, dans ce qu'il a de naturel, est objet de science, et même objet principal de la science.

« S'il est possible de trouver quelque moyen qui rende les hommes plus sages et plus habiles qu'ils n'ont été jusqu'ici, je crois que c'est dans la médecinequ'on doit le chercher. » La véritable libération des hommes ne viendrait pas selon Descartes de la politique, mais de la technique et de la médecine.

Nous deviendrons « plus sages & plus habiles », nous vivrons mieux, en nous rendant « comme maîtres & possesseurs de la nature ».

La science n'a pas d'autre but. 3.

Échange et division du travailCette puissance est collective car le travail est organisé socialement.

Il donne lieu à ce que l'on appelle la divisiondu travail (Durkheim, La division sociale du travail), l'union des forces individuelles et la répartition des tâches selonles aptitudes.

Selon A.

Smith (Richesse des nations), cette division du travail résulte du penchant à l'échange quicaractérise l'homme.

Ce que chaque homme produit lui sera échangé contre ce que produisent les autres. Pour subvenir à leurs besoins, c'est-à-dire manger, boire, dormir, et autres besoins premiers, les hommes doiventtravailler.

En échange de leur travail, ils gagnent de l'argent qui, échangé à son tour contre des biens matériels leurpermet de répondre à leurs besoins.

Ce travail qu'ils font leur demande un effort, c'est donc un labeur qui exige de lafatigue et de la peine.

Mais alors, les hommes sont-ils obligés d'en passer par-là ? Le travail est-il nécessaire ?Autrement dit, peut-on se passer du travail ? Qu'apporte-t-il dans notre société ? Que serait une société sanstravail ? Cette question pose un vrai problème, car toute la vie sociale est organisée autour du travail.

D'ailleurs,lorsqu'il travaille, l'homme ne répond pas seulement à ses besoins vitaux, il permet aussi au système sociétaired'avoir cours. I.

Grâce à la machine l'homme peut cesser de travailler. Que se passerait-il si l'homme décidait d'arrêter de travailler ? Si plus personne ne travaille, alors les champs ne sontplus cultiver, les usines ne tournent plus et même le pays n'est plus dirigé.

Si l'homme veut arrêter de travailler, ildoit trouver quelqu'un ou quelque chose pour le remplacer.

Simondon explique que les machines peuvent fort bienremplacer les hommes dans la basse besogne et les tâches difficiles.

L'homme n'est alors plus un ouvrier, mais « unorganisateur permanent d'une société d'objets techniques ».

L'homme supervise et décide.

Le problème c'est quedans ce nouveau cadre envisagé par l'auteur, l'homme travaille toujours.

Certes il fait un autre travail, moins durphysiquement, mais il travaille toujours.

Est-ce possible que l'homme ne travaille plus du tout ?. »

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