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Les Névroses

Publié le 09/02/2004

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Névrose

(gr.) Affection psychogène (d'origine psychique) où les symptômes sont l'expression symbolique d'un conflit psychique trouvant ses racines dans l'histoire infantile du sujet et constituant des "compromis entre le désir et la défense" (J. Laplanche). 

Le malade est conscient du caractère pathologique des symptômes ressentis, mais ne peut s'en débarrasser. Les principaux états névrotiques sont la névrose d'angoisse, la névrose phobique, obsessionnelle et hystérique.

« cachés de son inconscient.

Il ne sait pas non plus quel sens donner à ses symptômes, et n'en comprend pas lavaleur symbolique. L'exemple du petit Hans cité plus haut peut servir ici d'illustration.

L'enfant était en plein conflit œdipien et éprouvait à l'égard de son père des sentiments violemment contradictoires : il l'aimait tendrement et en mêmetemps se sentait en rivalité avec lui.

Les désirs agressifs à son égard étaient insupportables et ne pouvaientdevenir conscients.

Il s'en est suivi une projection et un déplacement.

Le sentiment de haine à l'égard du père s'esttransformé en peur d'une agression venue de l'extérieur et polarisée sur les chevaux qu'il risquait de rencontrerdans la rue.

Par cette transformation, la relation de l'enfant avec son père s'est trouvée épurée de tout affectagressif ou dangereux, et le père n'a plus joué qu'un rôle affectueux et protecteur.

[1] Le surmoi est introduite dans l'opuscule « Le moi et le ça », comme une partie du moi qui s'en sépare, se retourne contre lui, le juge et le critique.

La notion de surmoi prolonge donc celle de censure.

D'autre part saformation correspond au déclin du complexe d'Œdipe, par intériorisation des interdits et identification aux parents.Au surmoi, Freud reconnaît trois fonctions il est d'abord une instance observatrice du moi qui peut parfois s'extérioriser sans une forme hallucinatoire dans certains délires de persécution.

Mais il est aussi la consciencemorale, cette voix de la conscience qui adresse au moi des reproches et des interdictions.

Enfin le surmoi est aussil'idéal du moi auquel le moi aspire et par là encore une ancienne représentation parentale à laquelle l'enfant vouaitson admiration.[2] « Son essence ne consiste que dans le fait d'écarter et de maintenir à distance du conscient.

» Névrose et psychose Freud distingue deux grandes catégories de dysfonctionnements psychiques, les névroses et les psychoses.

Lesnévroses sont le produit du refoulement.

Elles placent l'individu dans une situation pénible qui peut s'accompagnerde grandes souffrances.

Les psychoses sont infiniment plus graves, elles correspondent à ce que la langue communeappelle «folie» (la schizophrénie, la paranoïa sont des psychoses).

La psychanalyse interprète les psychoses selon lalogique de l'inconscient qu'elle a mise au jour.

En revanche, elle n'est d'aucune aide pour les soigner.

La thérapiepsychanalytique repose, en effet, sur la libre parole du patient, chose que la psychose rend impossible.. »

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