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Le nouveau visage du terrorisme international

Publié le 03/12/2018

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terrorisme

En 1996, les conditions ne sont pas les mêmes que dans les années soixante-dix. Un processus de paix, certes fragile, a été amorcé entre les Israéliens et les Palestiniens, ce qui contraint l'Autorité palestinienne à dénoncer ouvertement et à lutter contre le terrorisme, alors qu'auparavant, les mêmes qui exercent aujourd'hui cette responsabilité l'ont parfois pratiqué, toléré ou défendu. La plupart des États qui soutenaient les groupes terroristes dans les années quatre-vingt, à l'exception peut-être de l'Iran, ont vu s'affaiblir leur capacité à les manipuler. Les mouvements d’extrême gauche n'alimentent plus des conduites hétéronomes par lesquelles l'individu décide de se mettre au service d’une cause étrangère. Enfin, l'URSS s’est désintégrée.

 

Dans les années quatre-vingt, le terrorisme international a été principalement associé à la question libanaise et à la cause palestinienne. C’est sous sa pression que la France et les États-Unis ont dû quitter le Liban, où s’expriment à la fois les intérêts de diverses puissances extérieures à la scène libanaise (Syrie, Iran) et le jeu complexe des communautés

Certains invoquent le rôle des haschischin (« assassins ») de l'islam médiéval pour illustrer la dimension historique du terrorisme international.

 

Pourtant, ce phénomène tout comme l'expression qui le désigne, ne se sont imposés dans les faits que très récemment, à partir de 1968 et des premières opérations de piraterie aérienne menées au nom de la cause palestinienne.

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