Novosibirsk - URSS

« bord de la « mer Obi » (lac artificiel de 6 000 km2), la retenue d'eau de la puissante centrale hydro-électrique qui assure les ressources énergétiques aux usines de la ville et aux mines de Kouznetsk.

L'industrie de Novo­ sibirsk produit des machines-outils indispensables à la métallurgie sibérienne : presses industrielles, turbines géantes, machines agricoles pour les kolkhozes des terres vierges, outillage électronique et automatique ultra­ moderne, génératrices, instruments optiques, etc.

5 La puissante industrie locale facilite l'implantation d'instituts de recherches scientifiques. C'est en tenant compte de cette opportunité qu'en 1956 (à la suite du XXe Congrès du PCUS), le gouvernement soviétique décide de fonder près de Novosibirsk (déjà siège de la section sibérienne de l'Académie des sciences de l'URSS) une cité de savants destinée à devenir le quartier général de la conquête scientifique de la Sibérie.

6 A Akademgorodok (« petite cité de l'Académie »), qui abrite à côté de l'Université une quarantaine d'instituts de recherches, plusieurs milliers de savants se livrent à des travaux de recherche fondamentale, tout en cen­ trant leurs applications sur les problèmes sibériens. Ce « brain-trust » travaille en liaison étroite avec l'industrie de Novosibirsk et lui fournit des cadres spécialisés. La présence et le rayonnement de cette élite intellectuelle, passablement contestataire, est sensible à Novosibirsk qui, déjà figure de proue de la science soviétique, devient toujours davantage un important centre culturel et artis­ tique de l'URSS.. »