Octobre 70 (Canada)

« Octobre 70 121 Trudeau.

Le 16, le gouvernement d'Ottawa proclame la loi dea mesures de guerre, qui confère à la police des droits exceptionnels, comme la perquisition et l'arres· tatlon sans mandat: Ces mesures d'exception sont à l'orl· .grne de l'arrestation de nombreux membres de l'oppo­ sition et de militants syndicaux.

Le gouvernement fédé­ ral s'en prend aux Indépendantistes du Parti québecols suspectés d'avoir encouragé les agissements du FLO.

5 Ou cOté des pouvoirs publics, la crise montre que le gouvernement du Québec laisse toute Initiative au maire de Montréal, qui anime les opérations policières, et au gouvernement d'Ottawa, qui s'occupe dep 1égo· clatlons avec les ravisseurs.

Le 25 octobre, ~;;;· maire, Jean Drapeau, écrase toute opposition lors des élections municipales.

En réplique à la a loi sur les mesures de guerre "• le FLQ a fa:t étrangler Pierre Laporte, et l'opinion publique francophone, au début presque sym­ pathisante, prend peur et veut revenir à l'ordre.

Les tensions se dénouent en.

partie avec l'arrestation des ravisseurs de Pierre Laporte, à la fin du mols de décem­ bre 1970.

6 Durànt les événements d'octobre 70, le Parti québecola garde une attitude ferme à l'égard des militants du FLQ et devant les empiétements du gouvernement fédéral sur la politique provinciale.

Durant les années qui sui· vent, Il souligne le caractère pacifique et progressif des changements qu'il souhaiterait apporter à la société québecoise.

En 1972, le théoricien du FLQ, Pierre Vallières, fait son autocritique et se rallie au P.O.

Cependant, 'res élections provinciales de 1973 entratnent à nouveau la victoire du Parti libéral.

C'est seulement aux élections de 1976, que la population québecolse donnera une adhésion massive aux " Péquistes ...

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Voir aussi : Indépendantisme, Parti libéral, Parti qu6becole, Qu6boc (province).. »