La Palestine

« 4 Durant la !Anode du mandat britannique (1922-1948), Ia Palestine est le theatre d'affrontements sanglants.

Si la population rurale arabe y bouge peu, des groupes d' a Erre- guliers recrutes en Syrie et en Irak, sont engages par un nouveau Haut Comite arabe pour creer les premiers incidents.

Les autorites anglaises, chargees de maintenir l'ordre, oscillent entre Iarepression etl'appui tacite A I'un ou I'autre camp, avec une certaine faveur pour leS Arabes que les interets de ('Empire doivent menager. La Palestine, malgre les troubles, se developpe grace surtout aux Investissements juifs et attire un grand norn- bre d'Arabes des pays voisins alors meme que ('immi- gration des Juifs est restreinte. 5 En 1947, Ia Grande-Bretagne ne peut plus maftriser Ia situation.

Elle renonce a son mandat et l'ONU decide de partager le territoire palestinien en deux Etats, juif et arabe, independents.

L'Etat d'Israel est proclame le 14 mai 1948.

Les Etats arabes voisins refusent sa crea- tion, envahissent la Palestine et suscitent l'exode de la population du champ de bataille.

C'est dans cette masse de refugles, politiquement instable, que se developpe une conscience nationale palestinienne arabe, concre- tisee par la creation en 1964 de l'OLP (Organisation de Liberation de Ia Palestine) dont Iarepresentativite est reconnue par les Etats arabes a Rabat, en 1974.

Cepen- dant, I'autre moitie de cette population habite des terri- toires occupes par Israel (Cisjordanie et Gaza) au len- demain de Ia guerre des Six Jours (1967), et observe d'abord une prudente reserve politique.

Comme I'OLP vise officiellement l'elimination deI'Etat juif,celui-ci combat avec vigueur l'idee d'instaurer un Etat arabe de Palestine dans des territoires retrocedes sans garantie. 4 Durant la période du mandat britannique (1922-1948), la Palestine est le théltre d'affrontements sanglants.

Si la population rurale arabe y bouge peu, des groupes d' " Irré­ guliers •, recrutés en Syrie et en Irak, sont engagés par un nouveau Haut Comité arabe pour créer les premiers incidents.

Les autorités anglaises, chargées de maintenir l'ordre, oscillent entre la répression et l'appui .tacite à l'un ou l'autre camp, avec une certaine faveur pour leâ Arabes que les intérêts de l'Empire doivent ménager.

La Palestine, malgré les troubles, se développe g~lce surtout aux Investissements Juifs et attire un grand nom­ bre d'Arabes des pays voisins alors même que l'immi­ gration des Juifs est restreinte.

5 En 1947, la Grande-Bretagne ne peut plus mattriser la situation.

Elle renonce à son mandat et l'ONU décide de partager le territoire palestinien en deux é:tats, juif et arabe, indépendants.

L'~tat d'lsraêl est proclamé le 14 mal 1948.

Les ~tats arabes voisins refusent sa créa­ tion, envahissent la Palestine et suscitent l'exode .de la population du champ de bataille.

C'est dans cette masse de réfugiés, politiquement instable, que se développe une conscience nationale palestinienne arabe, concré-· tisée par la création en 1964 de I'OLP (Organisation de UbéraUon de la Palestine) dont la représentativité est reconnue par les ~tats arabes à Rabat, en 1974.

Cepen­ dant, l'autre moitié de cette population habite des terri­ toires occupés par lsrail (Cisjordanie et Gaza) au len­ demain de la guerre des Six Jours (1967), et observe d'abord une prudente réserve politique.

Comme I'OLP vise officiellement l'élimination de l'~tat juif, celui-ci combat avec vigueur l'idée d'instaurer un é:tat arabe de Palestine dans· des territoires rétrocédés sans garantie .. »