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Que penser de l'assertion : "On ne peut arrêter le progrès " ?

Publié le 27/02/2005

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·         On voit donc que par une réflexion sur les progrès en train de se faire, on peut arriver à en contrôler les éventuels débordement, dépravation. D'ailleurs, il faut remarquer qu'en science, ou en médecine, on sait faire bien plus de choses qu'on ne peut en faire. Il y a donc un décalage entre l'évolution technique et l'évolution éthique et morale de l'humanité.   III)             Qu'est-ce encore qu'un tel progrès ?   ·         Il s'agit là d'une vraie question : qu'est-ce donc qu'un tel progrès si on est obligé de le contrôler pour prévenir « ses effets pervers » ? ·         Le progrès dans un domaine (et l'exemple le plus probant est bien celui de la science et des techniques) n'est pas source de progrès dans tous les domaines (on vient de le voir) Peut-on donc réellement parler de progrès en tant que tel s'il fait avancer l'homme d'un côté et régresser de l'autre ? ·         Prenons l'exemple du clonage : est-ce encore un véritable progrès étant donné tous les problèmes éthiques qu'ils supposent ? En effet, dans ce cas, le progrès scientifique permet de développer les risque d'immoralité de l'homme « au nom de la science ». Dans ce cas là si on arrête pas le progrès, il s'arrête de lui-même : il n'est plus progrès en tant que tel si ses conséquences ont plus d'effets négatifs que positifs. ·         Il faut donc remarquer que la notion de progrès à été profondément modifié depuis le XIXe : Certes, le progrès matériel, fruit de la science et de la technique, est toujours là, et même plus que jamais.

La notion clé du sujet est bien celle de progrès, notion qu'il va falloir longuement interroger. Peut-on, en droit, rester sur une telle conception du progrès ? L'homme est-il condamné à progresser ? (dimension de fatalité) Et tout progrès dans un domaine, technique en l'occurrence,  est-il source d'avancée dans les autres domaines de la vie humaine ?

*  Qu'est ce que le progrès ? suppose déjà la question d'un Existe-t-il un quelconque progrès ?

 

« La notion clé du sujet est bien celle de progrès, notion qu'il va falloir longuement interroger.

Peut-on, en droit,rester sur une telle conception du progrès ? L'homme est-il condamné à progresser ? (dimension de fatalité) Et toutprogrès dans un domaine, technique en l'occurrence, est-il source d'avancée dans les autres domaines de la viehumaine ?* Qu'est ce que le progrès ? suppose déjà la question d'un Existe-t-il un quelconque progrès ? Plan : I) On arrête pas le progrès, il existe indépendamment de notre volonté · Si on reprend la conception rousseauiste de la notion de perfectibilité, alors il est vrai qu'on voit difficilement comment on pourrait « arrêter le progrès »* cf.

Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes.

Ce qui fait qu'unhomme est un homme c'est précisément sa capacité de se perfectionner sans arrêt.

Or on comprendalors que cette non maîtrise du progrès semble s'inscrire dans la condition de l'homme elle-même. · Il s'agit de rappeler aussi qu'on parle ici plus précisément des progrès scientifique et technique: cette expression est bien la marque de l'étonnement de l'homme face à ses propres capacités qu'ilsadmirent sans cesse en train de se développer.

On peut penser au progrès de la médecine, l'ambitionà long terme de faire des greffes de plus en plus complexes comme celle du cerveau, on peut penserau principe du clonage.

Il s'agit de bien appuyer sa réflexion à travers (ou même à partir) d'exemplesprécis (en abondance pour cette question du progrès technique et scientifique). · Le progrès est donc ce mouvement qu'on ne saurait arrêter.

Nous n'avons pas de puissance de contrôle sur ce mouvement presque autonome.

Il s'agit donc de mettre en évidence le paradoxequ'une telle expression suppose : l'homme est à la fois l'auteur de ce progrès mais il est aussi celui quile subit. · D'où le point de vue négatif : le progrès est-il un mouvement infini, source de tant de maux ? II) Nécessité de la dimension réflexive : tout progrès n'est pas progrès de l'humanité dans son ensemble. · On a longtemps cru que les progrès techniques et scientifiques aller être le moteur d'une régénération de l'homme, d'un homme meilleur moralement.

A la fin du XIXe, tous croient que lascience, appuyée sur la technique, ouvre une ère de bonheur pour le genre humain.

À la fin duXVIIIe déjà, Condorcet, le grand prophète du progrès, avait décrit dans des pages demeuréesclassiques de son Tableau les dix étapes de cette avancée triomphale de l'humanité vers la science,la sagesse et le bonheur.

Ces penseurs estimaient, en fait, que les progrès allaient « dissiper les deuxfléaux du genre humain, la bêtise et la méchanceté.

» · Or on a vu que c'est loin d'être le cas : le Seconde Guerre Mondiale est bien l'oeuvre d'une société des plus moderne et des plus civilisés.

On arrête donc pas le progrès, mais le progrès semble,lui arrêter l'homme.

Expliquons-nous : d'un côté les progrès scientifiques et techniques sont trèsgrands, presque inouïs parfois, mais de l'autre il peut conduire à la barbarie à l'état pure, ou au moinsà la régression morale de l'homme. · On comprend alors que le progrès ne peut pas être le seul critère d'évaluation de l'humanité : il s'agit alors d'entamer une réflexion sur les propres oeuvres scientifiques et techniques de l'homme afinqu'on puisse le contrôler. · Le contrôle du progrès passe donc par une analyse éthique et morale de ce qu'il implique.

On peut penser, et développer, l'exemple du clonage humain et des conséquences qu'il implique, on peutpenser au problème du choix des embryons qui pourrait conduire à l'eugénisme, etc. · On voit donc que par une réflexion sur les progrès en train de se faire, on peut arriver à en contrôler les éventuels débordement, dépravation.

D'ailleurs, il faut remarquer qu'en science, ou enmédecine, on sait faire bien plus de choses qu'on ne peut en faire.

Il y a donc un décalage entrel'évolution technique et l'évolution éthique et morale de l'humanité. III) Qu'est-ce encore qu'un tel progrès ? · Il s'agit là d'une vraie question : qu'est-ce donc qu'un tel progrès si on est obligé de le contrôler pour prévenir « ses effets pervers » ? · Le progrès dans un domaine (et l'exemple le plus probant est bien celui de la science et des techniques) n'est pas source de progrès dans tous les domaines (on vient de le voir) Peut-on doncréellement parler de progrès en tant que tel s'il fait avancer l'homme d'un côté et régresser del'autre ? · Prenons l'exemple du clonage : est-ce encore un véritable progrès étant donné tous les problèmes éthiques qu'ils supposent ? En effet, dans ce cas, le progrès scientifique permet de développer lesrisque d'immoralité de l'homme « au nom de la science ».

Dans ce cas là si on arrête pas le progrès, ils'arrête de lui-même : il n'est plus progrès en tant que tel si ses conséquences ont plus d'effetsnégatifs que positifs.. »

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