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Perfectibilité humaine et progrès ?

Publié le 10/03/2011

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Introduction • Alternance des époques conservatrices ou progressistes. • Ainsi XVIe siècle, XVIIIe siècle croient au progrès, tandis que le XVIIe siècle est surtout universaliste et conservateur. • Bref : périodes optimistes et siècles pessimistes qui se succèdent présentent les deux grandes visions essentielles de l'humanité sur son destin et ses possibilités de le conduire.

« des libertés, mépris et torture des personnes humaines...) se sont développées au nom...

du progrès !; desservitudes nouvelles se sont instaurées; une partie du monde s'est déstabilisée; les guerres ponctuelles se sontmultipliées, aux méthodes et moyens de plus en plus cruels et exterminateurs. - au niveau économique? : face aux pays industrialisés, produits de la montée du capitalisme - mais où sévissentcrises, chômage, inquiétudes..., les 2/3 du monde ont un développement moins avancé, voire de déshérités, et letiers et le quart mondes, mourant même de faim (Sahel, Ouganda...) regardent les nantis, sans en être réellementsecourus. - au niveau intellectuel? : encore un très fort pourcentage d'analphabétisme.

Mais surtout une mauvaise utilisationdu savoir qui n'est pas souvent accompagné de jugement et se trouve suivi d'effets qui bornent l'esprit au lieu de luiouvrir des voies nouvelles. - au niveau moral? : c'est sans doute le plus décevant.

Si certains gains ont été acquis ils ne sont pas toujoursconfirmés (exemple : les femmes), d'ailleurs, des reculs spectaculaires : magie, superstitions, retour à des habitudesmédiévales.

L'adoration de la matière et de l'objet (société de consommation) est pernicieuse; elle provoqueégoïsme, indifférence, aliénation. • Le mal est toujours là, et les hommes n'ont pas obtenu le bonheur, ou n'en sont pas sûrs.

Voir le texte du PasteurLuther King en épreuve 1 : - l'évolution des sociétés a été suivie souvent d'effroyables cataclysmes (génocides...); - « l'homme ne crée vraiment que quand il fonde, ensuite il exploite ».

Après Rousseau, Lévi-Strauss le dénonce. • D'où la grande peur de cette fin de siècle. Conclusion. • Faut-il donc être pessimiste? • Que signifie «perfectibilité», ce néologisme du XVIIIe siècle ? = qualité de ce qui est susceptible d'êtreperfectionné. • A la tête de tant de progrès, ou les voyant de loin sans pouvoir en profiter, l'homme s'est-il perfectionné, en lui-même et pour son semblable? • Ne pas oublier de se replacer dans le contexte historique. • A chaque grand chaos, ou mutation profonde, une nausée, une angoisse, un dégoût envahissent l'humanité. • L'âme humaine sent remonter en elle tous ses poisons. • Mais l'homme refait sans cesse sa propre destinée.

Après qu'elle a été bouleversée, elle se trouve rajeunie. • « Héritière d'une histoire corrompue où se mêlent les révolutions déchues, les techniques devenues folles, les dieuxmorts et les idéologies exténuées [...] cette génération a dû, en elle-même et autour d'elle, restaurer, à partir deses seules négations, un peu de ce qui fait la dignité de vivre et de mourir.

» (Camus - Discours de Suède - 1958.). »

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