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Les persécutions depuis la seconde guerre mondiale

Publié le 16/03/2012

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Le rapport brésilien Figueiredo dévoila, en 1968, que des membres des services de protection des Indiens, corrompus et sadiques, avaient tué des tribus entières d'Indiens de l'Amazonie, en les mitraillant ou en les empoisonnant avec du sucre contenant de l'arsenic : Malgré une série de mesures prises par le gouvernement, les Indiens furent dépouillés de leurs terres à un rythme de plus en plus rapide, et les maladies apportées volontairement ou non réduisirent encore davantage les tribus.

« to Grosso.

Ce procédé causa probablement la mort de di­ zaines de milliers d'entre eux.

Le rapport brésilien Figueiredo dévoila, en 1968, que des membres des services de protection des Indiens, corrom­ pus et sadiques, avaient tué des tribus entières d'Indiens de 1 'Amazonie, en les mitraillant ou en les empoisonnant avec du sucre contenant de l'arsen~c : Malgré une série de mesures prises par le gouvernement, les Indiens furent dépouillés de leurs terres à un rythme de plus en plus ra­ pide, et les maladies apportées volontairement ou non ré­ duisirent encore davantage les tribus.

Plus .

au sud, au Paraguay, le sort réservé aux Indiens ne fut pas meilleur.

Des récits de la fin de 1970 parlaient de chasses à l'homme officielles, où les Indiens mâles étaient abattus, et les femmes et les enfants enfermés dans des camps pour servir respectivement de prostituées et d'es­ claves.

Les prisonniers politiques ont eu particulièrement à souf­ frir dans les pays à direction dictatoriale.

Voyons d'a­ bord la Russie.

Tous les opposants à Staline avaient, pour la plupart, pé- ri vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, dans les camps de travail sibériens.

De 1948 à 1950, trois nouvel­ les vagues d'arrestations suivirent.

Des milliers de Russes furent jetés dans les prisons et s'entendirent tous con­ damner à la peine coutumière de vingt-cinq ans de tra­ vaux forcés.

L'écrivain Alexandre Soljenitsyne a dévoilé la vérité sur les persécutions ordonnées par Staline et donné une liste de tous ceux qui pouvaient être accusés de trahison: les chrétiens, les savants qui rejetaient les théories scientifi­ ques insoutenables de Staline, et les gens raisonnables qui sympathisaient avec l'ouest.

Après la mort de Staline, la contrainte sembla se relâcher en Russie envers ceux qu'on appelait des dissidents.

Au cours des années soixante-dix, on apprit que quelques-uns d'entre eux étaient enfermés dans des asiles psychiatriques pour y subir un lavage de cerveau.

En 1975, Amnesty International avança le chif­ fre, pour la Russie, de dix mille prisonniers politiques.

Dans le monde entier, les régimes d'extrême droite ne se comportaient pas mieux que les régimes totalitaires.

En 1973, le gouvernement promarxiste de Salvador Allende fut renversé par un coup d'état de la droite.

Suivant Am­ nesty International, au cours des quatre ans qui suivirent, cent mille Chiliens furent arrêtés et emprisonnés; cinq cents d'entre eux furent exécutés, et des dizaines de mil­ liers exilés.

Des dizaines de personnes disparurent sans laisser de traces.

La Conférence sur la sécurité et la coopération en Euro­ pe, tenue à Helsinki en 1975, donna un nouvel espoir.

Les Etats-Unis, le Canada, la Russie, ainsi que tous les pays européens signèrent un document dans lequel ils s'engageaient à respecter les droits de l'homm~ et les li­ bertés fondamentales, y compris la liberté des idées, de conscience et de croyance.

Les procès des dissidents qui se sont déroulés depuis en Russie démontrent que la cruauté et l'inconscience de 1 'homme continuent à dominer.

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