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Le Petit Hans (Freud) - étude de cas en psychanalyse

Publié le 24/07/2012

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Pour Freud, la phobie est une hystérie d’angoisse. L’hystérie d’angoisse est la phobie placée sous le signe de la sexualité et donc c’est la seule vraie phobie névrotique. Dans l’hystérie d’angoisse : par l’action du refoulement, la libido se détache du matériel pathogène (càd elle se détache des représentations de désirs inconscients qu’elle avait investies). Ainsi elle est libérée sous forme d’angoisse. Un travail psychique se fait pour fixer à nouveau l’angoisse devenue libre. Mais cette angoisse ne peut pas être retransformée en libido ni se rattacher à d’autres complexes différents. Le sujet ne peut plus qu’éviter le développement de l’angoisse. Il met en place des barrières psychiques : précautions, inhibitions, interdictions : des structures défensives qui se manifestent sous la forme de la phobie.

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« reste auprès de sa mère ! La mère est l'objet contra phobique de Hans.Résumé : les deux chevaux : celui qui mord, et celui qui tombe, représentent tous les deux le père qui va punir Hans pour ses mauvais désirs à son égard. Freud va révéler tout cela à Hans.

La pulsion refoulée chez Hans, c'est son désir que le père meure.

C'est la motion meurtrière du complexe d'Œdipe.BUT : que Hans saisisse consciemment ses désirs inconscients.

L'analyste intervient pour présenter avec ses propres mots les représentations du sujet pour qu'ellesaccèdent à son conscient. Par l'expression de ses fantasmes, Hans reconnaît ses désirs envers sa mère et ses désirs de « tuer » son père.

Tous ses fantasmes révèlent que Hans désire sa mère, etdésire se retrouver seul avec elle, ainsi il élimine fantasmatiquement son père et sa petite sœur.• fantasme des 2 girafes (p116 italique) : dans lequel Hans figure sa prise de possession de sa mère.

(explication p 118).

Il y a un défi de la puissance du père ettriomphe de Hans par prise de possession de la mère.• 2 petits fantasmes « criminels » s'ensuivent et sont reliés au fantasme du complexe de prise de possession de la mère.

Ils révèlent que Hans désire faire des chosesinterdites avec sa mère.• Hans crée un fantasme nouveau (le plombier p183).

C'est un fantasme de procréation qui a été déformé par l'angoisse.

A ceci est lié un autre désir de Hans : que samère laisse sa petite sœur se noyer pendant son bain.

Mais parallèlement Hans a peur des représailles de sa mère envers ces mauvais désirs. La guérison de Hans s'achève avec ces deux derniers fantasmes :• le plombier qui lui pose un nouveau pénis plus grand : dans ce fantasme, c'est son désir qui triomphe contre l'angoisse de castration.• Désir final qui est un cumul de tous les autres : désir de se marier avec sa mère et avoir beaucoup d'enfants d'elle, et dans ce fantasme son père se marie avec lagrand-mère.

Ainsi Hans ne tue plus son père mais il le rend tout de même inoffensif !!! TROISIEME PARTIE Point de départ de la maladie : naissance de la petite soeur Eclosion de la maladie Retour du refoulé Fritzl tombe+Accouchement de sa mèreX------------------------------------X---------------------------- XOmnibus tombeAffects : AngoisseProjetée sur les chevaux Structure de la névrose Les parents de Hans le menacent à propos de son onanisme → Hans y renonce → Il renonce parallèlement aux sentiments hostiles contre son père (dus aucomplexe d'Œdipe) → Ces deux pulsions ne trouvent aucune décharge → Privation et excitation accrues considérées comme des restrictions de liberté → PourHans, le cheval est un animal libre et représente le pouvoir de se mouvoir → Pour lui, le plaisir de se mouvoir implique également la pulsion sexuelle assouvie →Ses parents lui ont interdit cette pulsion → Le cheval qui la représente est élevé au rôle d'emblème de la terreur → PHOBIE Bénéfices secondaires de la maladie On peut également parler du bénéfice secondaire de la maladie qui contraint le petit Hans à s'y raccrocher.

En effet le fait d'avoir une phobie des chevaux obligeHans à rester chez lui et à ne plus pouvoir se promener dans la rue.

Ainsi Hans peut rester seul avec sa mère. QUATRIEME PARTIE Dans cette dernière partie, Freud nous présente une des hypothèses sur l'origine de la névrose, c'est-à-dire l'hypothèse d'une névrose héréditaire.

On parle « d'enfantdégénéré », qui serait, pour le cas d'Hans, une névrose transmise par sa mère.

Mais Freud s'oppose à cette hypothèse car Hans est un enfant gai, capable de donner duplaisir, de l'amour aux autres que lui-même.La névrose chez les enfants est un phénomène couramment observé et les patients, une fois adultes, deviennent soit bien portant, soit légèrement névrosés.

A la base,il y a une angoisse infantile. Le but de l'analyse n'est pas d'annuler les effets du refoulement, c'est de remplacer le refoulement par la condamnation, c'est-à-dire de permettre au sujet de prendreconscience de ses désirs inconscients et de les condamner consciemment. Freud n'émet qu'un seul reproche à l'éducation de Hans, c'est la non explication du coït et du sexe féminin de la part des parents.

Freud assure que ça n'aurait paschangé l'amour de Hans pour sa mère ni son innocence, mais ça aurait résolu ses interrogations.La frontière entre la névrose et la « normalité » est très mince.

L'éducation exerce une forte influence sur la prédisposition à la névrose, mais on ne connait pas nonplus le rôle exact de l'éducation à part la répression des instincts de l'enfant.On peut dire que l'analyse du petit Hans est une réussite, car il guérit de sa névrose.

Par l'épilogue, en 1922, Hans a 19ans et se porte très bien. CONCLUSION Cette analyse corrobore les hypothèses de Freud sur les théories sexuelles infantiles (la cigogne, la différence des sexes, le complexe du loumf).

Il introduit la notiond'hystérie d'angoisse et il explique aussi la structure et le développement de la névrose. ----------------------- Privation et séparation temporaire de ses parents au profit de sa sœur. Reviviscence des plaisirs infantiles du bain lorsque sa mère baigne sa sœur. Interrogation de Hans : Comment on fait les bébés ? La privation devient permanente.

Les soins sont désormais partagés.. »

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