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La Petite fille de Monsieur Linh

Publié le 27/02/2008

Extrait du document

La Petite fille de Monsieur Linh

Ce livre est l'une des oeuvres de Philippe Claudel.

Le livre de Poche.

L'histoire se déroule principalement dans l'une des villes accueillant les émigrés des pays voisins, dans les centres d'accueil, près d'un banc en face du parc et à l'intérieur d'un château. Le récit se passe sur une durée de 2 à 3 semaines. Le personnage principal de l'histoire est Monsieur Linh, un homme âgé d'une soixantaine d'années, calme, affectif et possédant un amour fou pour la fille de son fils. Tout à commençait, un matin où son jeune garçon, sa belle fille et sa petite fille s'étaient rendus dans les rizières. Cette année là, la guerre faisait rage, et le soir, lorsque l'attente de leur arrivée, se fit longue, Mr Linh, les vit indemnes, allongés sur le coté d'un cratère causé par un obus. A coté d'eux, se trouvait leur fille, Sang diû, ce qui signifie dans la langue du pays « Matin doux ». Le vieil homme prit l'enfant et partit à jamais de ce pays. Il se rendit alors, dans un bateau, transportant des immigrés, qui se rendait dans un pays voisins. L'homme, avait emmené avec lui, un sac de terre, ses habits et une photographie. A l'arrivée, une jeune fille l'accueilla, et l'emmena dans un des centres pour émigrés. A l'intérieur, la chaleur était bonne, il y avait des tables, des chaises, un dortoir propre et spacieux où deux hommes accompagnés de leur femme et de leurs enfants, passent leur temps en jouant à un jeu de go. Après, quelques jours, l'homme sage, décide de se rendre, dehors, ne quittant jamais le trottoir, pour ne pas se perdre. Il arriva sur un banc, où il fit la connaissance de Monsieur Bark, bien que monsieur Linh ne comprenait pas un mot de ce que disait son interlocuteur, cela le rendait heureux de pouvoir discuter et écouter un ami. Bark, était un grand fumeur, mais la fumée que dégageait ses cigarettes, donnait une odeur que monsieur Linh appréciait. Le lendemain, le vieil émigré, demanda à son traducteur, s'il pouvait avoir un paquet de cigarettes, le guide ne paraissait d'accord. Les jours passèrent, l'homme s'en allait souvent rencontrer son ami, il lui faisait présent chaque fois, de ses cigarettes obtenues le matin. Monsieur Bark, parlait la plupart du temps, il avait une femme qui tenait le manège dans le parc en face. Ils n'avait pas d'enfant, elle l'avait rendu veuf. La petit Sang diû, était calme, elle ne pleurait jamais, ce qui était peu commun pour les enfants de son âge, monsieur Linh, prenait soin d'elle. Un matin, lorsqu'une dispute entre les deux hommes qui jouaient à leur jeu, le vieil émigré, partit voir celui qui l'empêchait de sombrer dans la solitude. Comme toujours, son offrande rendait de bonne humeur Monsieur Bark. Ce jour là il l'emmena dans un bar, ou dans le passé, sa femme et lui y allait. Ils sirotaient un cocktail. Monsieur Bark, lui présentait beaucoup d'endroit comme la mer. Soudain, lorsque ils était allongé sur le sable, Bark, se confessa. Il avait fait la guerre, dans le pays natal de monsieur Linh, il n'était qu'un gosse de 20 ans à qui l'on avait ordonné de semer la mort avec leurs fusils, leurs bombes leurs grenades... Son ami pleurait, Monsieur Linh l'écoutait attentivement, et dans un geste d'amitié, il tenta de l'entourer de son bras, l'épaule de son ami. Le jour suivant, Monsieur Bark invita son ami dans un restaurant quand son ami lui donna un paquet. Émus, il l'ouvrit et découvrit que ce qui se trouvait dedans n'était pas pour lui. En effet, c'était une robe blanche, cousue à la main qui allait faire de la petite fille, une jolie princesse. Le lendemain, la femme du quai arriva au dortoir avec la jeune interprète tandis que monsieur Linh s'apprêtait à sortir pour aller rejoindre son ami. Elles l'emmenèrent passer une visite chez un médecin, triste et inquiet à la fois, le vieil homme, emmena sa petite fille vêtue de la jolie robe de son ami. Il monta dans une voiture qui l'éffraya. Le médecin, était un homme jeune et grand. Il lui demanda son âge, et lui posa diverses questions. Tout se passa bien, sauf que le matin suivant, on ordonna à monsieur Linh, de préparer ses affaires. Il allait être transféré. Le nouvel endroit, était un château sur lequel, on pouvait distinguer quatre grandes tours. Ici, il était interdit de fumer, il ne pouvait donc plus avoir son paquet quotidien, qu'il offrais à on ami. Le temps se faisait long, les gens n'étaient pas comme avant. Beaucoup était solitaire et leur regard était muet, sans aucune expression. Un grand jour, monsieur Linh, décida de quitter cet endroit qui pour lui ne représentait rien. Sa première tentative fut un échec, un homme l'arrêta, et appela deux infirmières dont l'une, l'endormie à l'aide d'une seringue. Lorsqu'il se réveilla, il eut l'impression d'être enchaîné. A côté de lui, la petite fille ne parlait pas, elle ne faisait aucun bruit, elle était sage. Le troisième jour du printemps, il quitta le réfectoire, après avoir bien mangé. Il se dirigea vers le porche et escalada le mur d'enceinte. De l'autre côté, revêtu de sa robe de chambre, il quitta cet endroit en courant. Les rues des quartiers qu'il traversait étaient désertes. Parfois seulement, il croisait un homme promenant son chien ou des passants occupés à se promener. Personne ne faisait attention à lui. Soudain, son pied s'enfonça dans un trou rempli d'eau graisseuse. Il perdit son équilibre, et se rattrapa de justesse, en sautillant. Soudain, un homme lui glissa quelque chose dans sa main. En l'ouvrant Monsieur Linh découvrit quelques pièces, l'homme l'avait pris pour un mendiant. Le vieux sage, sentit couler des larmes sur sa joue. Il continua sa marche, remarquant qu'il passait dans des endroits qui auparavant, Monsieur Bark l'avait emmené. Son coeur s'emballe, quand, comme par magie, il recconu le banc, le parc, et son ami qui l'attendait, occupé à fumer. Il cria bonjour, d'un air heureux. Monsieur Bark, ouvrit les yeux, il avait reconnu la voix de son ami. Il répondit de même. Ils se rejoignirent quand une voiture lancée à pleine vitesse lui rentra dedans. Monsieur Linh n'avait pas peur, il était allongé sur le sol, son ami prés de lui, lui parlait. Il demanda que quelqu'un appelle les secours, quand il vit que son compagnon était vivant. Monsieur Linh était fort, il avait traversé des mers, des famines, des guerres. Une voiture ne pouvait lui ôter la vie. Autour de cette scène, aucune attention, ne fut prêtée à côté de la victime. Une petite poupée gisait à cotés de lui, ses cheveux était noir comme le crin d'un cheval. Elle semblait juste un peu étonnée. Monsieur Bark la ramassa, cette petite poupée nommée : Sang diû.

Le narrateur est extérieur, car le récit est écrit à la troisième personne. Le narrateur est Omniscient, il connaît tout de la vie du personnage ses pensées, son passé, son avenir. Il adopte beaucoup de sentiments du personnage. La nouvelle ne comprend pas de délégation narrative.

Les actions se déroulent dans un bateau, un centre d'accueil, un banc, un café, un restaurant, Chez un médecin et dans un château. Les lieux sont très peu décrits car n'oublions que c'est une nouvelle.

Il y a 3 personnages importants dans l'histoire, le premier est monsieur Linh, je l'ai décri et j'ai raconté son histoire dans le résumé ci-dessus.

Le deuxième personnage important est monsieur Bark, un homme gentil qui a commis des actes douloureux. Il est gros, car il fume énormément, sa femme tenait le manège dans la parc en face du banc. Il n'a pas eu d'enfant avec elle. Sa femme est morte un soir d'été. Dans sa jeunesse, cette homme à fait la guerre, ce qui l'a marqué.

Le troisième personnage est la petite fille de Mr Linh nommée Sang Diû, elle est soit disant la fille du fils de Mr Linh, qui est mort, lui et sa femme durant la guerre. Elle ne pleure jamais, est toujours calme, car on sait a la fin que c'est une poupée.

Ce roman, fait porter un sentiment de pitié, et d'émotion au lecteur car beaucoup de sentiments sont développés. Je pense, que le récit à une portée philosophique, car il suggère sur des interrogations sur la société. Comme le fait d'être heureux avec un objet, ou de considérer un objet comme quelque chose de vivant.

J'ai beaucoup aimé ce livre, malgré les premières pages qui m'ont un peu déplu. J'ai trouvé que le narrateur décrivait bien les sentiments des personnages, et n'en a pas fait trop pour la petite fille, ce qui a fait penser au lecteur qu'elle était bel et bien vivante. De plus, la chute de l'histoire est très réussie, ce qui donne au lecteur du plaisir en la découvrant.

Donnez 3 indices, pour dire que cette histoire est une nouvelle.

- Cette nouvelle est un récit en prose.

- Cette nouvelle est un récit plus concentré qu'un roman davantage tourné vers son dénouement.

- La fin est inattendue, et prend la forme d'une « chute » longue de quelques lignes seulement.

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