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Peut-on s'accorder sur des vérités morales ?

Publié le 25/03/2005

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Ceci est visible aussi par les différences de systèmes et lois judiciaires entre pays. Ainsi l'on peut voir que dans certains pays le crime peut être puni par une peine de mort. Ceci est relatif d'un pays à un autre. Ceci est vu en France comme une condamnation immorale et aux Etats-Unis cela est vu comme une condamnation justifiée. Quelle est la bonne solution qui agirait selon la morale ? On ne peut le savoir car les avis, l'environnement et la culture sont différents et donc encore une fois le bien et le mal sont délimitées différemment.             Ensuite pour la morale individuelle ce sont les principes que nous même nous nous posons et qui peuvent  varier d'une personne à un autre. Selon Jean Paul Sartre, notre existence précède notre essence, chacun se constitue par ses actes, sui sont régis par notre morale. La morale est donc un sentiment individuel qui ne peu être universelle. On distingue ainsi des différences morales au niveau des personne lorsque ceux-ci ont voyagé et vécus des expériences différente.

  Pour pouvoir aborder ce sujet, nous allons nous intéresser à l'universalité de la morale. En effet nous allons si celle si existe ou si celle si est relatif. La question que nous poserons serait s'il existe une séparation  entre le bien et le mal, qui serait commun à tous et donc peut-on s'accorder à des vérités morales. Pour cela, il faut chercher si l'on peut ou non attribuer une morale commune à tous, où tous seraient en accord, car comme dit Montaigne « chacun appelle barbare ce qui n'est point d'usage « (essais, 30)  Il faudra commencer par analyser les différences entre morales par le biais des diversités culturelles qui existent entre peuples, pays, et religions. La morale étant l'ensemble des devoirs qui s'imposent à l'être humain, en tant qu'être raisonnable, et lui commandent le respect de l'humanité en lui comme en autrui. La vérité se définit traditionnellement comme l'adéquation entre le réel et le discours. Ainsi une vérité morale est une séparation et une caractérisation du bien qui serait vrai pour tous, qu'il n'y ait donc pas de différent bien pour l'un ou pour l'autre. Le problème qui se pose est ainsi de savoir si tous homme peu être d'accord d'une action qu'elle soit bonne ou mauvaise. De ce fait nous allons commencer par dégager les différences morales pour ensuite voir s'il existe pas une universalité morale.

 

« La vérité est la conformité entre ce que l'on dit et ce qui est réel.

La morale se prononce sur ce qui doit être et non ce qui est.

Ainsi une vérité morale est alors une règle dictant ce qu'on doit faire et non obligatoirement ce quel'on fait.

Elle nous indique comment nous devons agir et provient de notre conscience morale, source decommandement intérieur.

On peut ainsi la définir aussi sous le terme de loi morale ou valeur morale. S'harmoniser sur des lois morales est difficile car l'humanité est divisée en nombreuses sociétés, communautés, aux mœurs et aux éducations différentes pour chacune.

Cela rend quasi impossible le travail d'entente sur desvérités morales. Pourtant si nous venions à approuver la relativité des lois morales alors comment serait-il possible de vivre ensemble sachant que nous avons tous la même origine, si nous ne nous concordions pas sur certaines véritésmorales ? De ce fait nous pourrions émettre l'hypothèse d'une évidente universalité des valeurs morales. Nous arrivons alors à une interrogation : les vérités morales sont elles relatives à chaque société, personnes, ou existe-il une réelle unité des valeurs morales ? Les diverses sociétés qui composent le monde sont caractérisées par des religions différentes, des systèmes politiques variés, des différences de langue, de développement mais aussi d'histoire.

C'est ainsi que les lois moralesfondées par la société vont êtes créés pour faciliter la vie de sa société.

Ainsi on ne pourra donc pas appliquer desvérités morales d'une société à une autre car elles perdraient leur sens et seraient peut-être inassimilable pourcette dernière.

Il est commun pour les peuples d'Amérique du Nord (Alaska) et Sibérie de « prêter » son conjoint àun hôte.

Notre société occidentale fondée sur une morale judéo chrétienne condamnerait ces pratiques adultères.Pourtant pour ces peuples Inuits cela sont des pratiques normales.

Ici ont peut alors observer que les lois moralespeuvent différer selon les sociétés. Aussi on peut observer la relativité des vérités morales selon les périodes historiques.

De nombreux comportements contestés de nos jours par notre sens moral étaient auparavant approuvés par la consciencemorale : « Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà », Pascal.

On observe dans une même société (occidentale)dès le VII siècle avant Jésus Christ que la lapidation était autorisée comme peine capitale en cas de blasphème, adultère, meurtre ou prostitution.

Cette pratique était répandue.

A présent cet acte dans la société occidentale estcondamné. De plus de nous pouvons observés une diversité importante des sociétés et des idées.

Or si nous accordions le monde entier sur des vérités morales universelles cela pourrait pousser à des comportements colonisateurs etethnocentristes pour étendre des idées plus que d'autres sur l'ensemble des sociétés.

Depuis l'époque desdécouvertes, dans l'esprit des colonisateurs européens, la colonisation a eu pour but de faire triompher des valeurshumanistes, d'abord du christianisme , puis d'une volonté civilisatrice.

Cette conception, tout en se réclamant de généreux sentiments, a méconnu la culture des colonisés et les droits de l'homme dans ces pays. De cette façon l'harmonisation des vérités morales pourraient alors entraîner une uniformisation des peuples et ainsi nous perdrions la diversité qui compose notre monde et cela même au prix de conflits importants. Mais cette idée là est en opposition avec l'idée de vérité qui semble être unique.

De plus l'humanité a la même origine, or les vérités morales peuvent donc êtres multiples pour les hommes alors qu'ils proviennent tous de la mêmesource ? Egalement est-il possible de vivre ensemble si nous ne nous concilions pas sur certaines vérités morales ? Les hommes ont la même origine commune.

Ainsi leur physionomie est la même.

Nous pouvons alors dire de cela que tout les hommes ont une raison qui a le même créateur, alors la raison serait unique à tous.

Par cela la raisondictant à la conscience morale le bien et le mal, la morale serait donc originaire de la raison.

Ainsi donc la moraledépasserait tout conditionnement par les mœurs et de ce fait on pourrait donc émettre l'hypothèse de l'universalitédes vérités morales.

Kant défend cette idée dans Fondements de la métaphysique des mœurs et il énonce le fait que « je dois agir de telle sorte que je puisse vouloir que ma maxime devienne une loi universelle ». De plus les sociétés dont nous faisons parti ont pour but de nous hisser à l'état d'homme et non de sauvage en instaurant des règles morales dans tous les domaines connus pour discipliner nos esprits.

Ainsi ces valeurs humaines. »

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