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Peut-on y avoir une dualité en Dieu ?

Publié le 06/03/2004

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dieu
Dieu ou la Nature (Deus sive Natura) c'est la substance infinie qui a une infinité. d'attributs dont nous ne connaissons que deux : l'Étendue et la Pensée. Dieu c'est-à-dire la nature. Deus sive natura. Par cette formule, Spinoza affirme l'idée d'une substance infinie. Dieu s'identifie avec la nature et n'est donc pas un créateur ontologiquement séparé du monde. Spinoza s'oppose à l'idée d'un Dieu anthropomorphe, agissant selon des fins. On en a conclu (à tort) à l'athéisme de Spinoza. En réalité, il est panthéiste. L'homme est une partie de Dieu.
dieu

« le panthéi sme de Spinoza .

Les êtres finis ne sont pas les créatures de Dieu, mais des parties de Dieu, des «modes finis de la substance infinie ».

Dieu ou la Nature (Deus siveNatura) c'est la substance infinie qui a une infinité.

d'attributs dontnous ne connaissons que deux : l'Étendue et la Pensée. Dieuc'est-à-dire lanature.Deus sivenatura. Par cette formule, Spinoza affirme l'idée d'une substance infinie.

Dieus'identifie avec la nature et n'estdonc pas un créateurontologiquement séparé du monde.Spinoza s'oppose à l'idée d'un Dieu anthropomorphe, agissant selon desfins.

On en a conclu (à tort) àl'athéisme de Spinoza .

En réalité, il est panthéiste. L'homme est une partie de Dieu.

Son âme n'est qu'un rayon de laPensée infinie et son corps n'est qu'un tout petit fragment de l'Étendueinfinie. En Dieu, l'essence enveloppe l'existenceMais qu'est-ce qu'une chose qui est cause de soi? C'est une entité dont l'essence enveloppe l'existence.L'essence de Dieu, c'est d'exister.

C'est vrai par définition (sans substance, rien n'existerait).

Contrairement àSchelling, Spinoza montre qu'il est impossible de distinguer en Dieu l'étant de l'être. [] Nietzsche disait que les philosophes sont les avocats de leurs préjugés.

On peut avoir l'impression en lisantSchelling que sa vision de la création dépend essentiellement de l'atmosphère de romantisme et de mysticismedans lequel son siècle baignait.

Chez lui, tout est dramatique, tout est tension, tout est mouvement.

Cela misà part, on se doit encore de constater que la métaphysique de Schelling, en comparaison de celle de Spinoza,est un peu confuse.

En témoigne le fait qu'il a fourni trois versions différentes des Ages du monde.

On ne peutnier que la création présente un défi pour les métaphysiciens.

Mais comment comprendre cette volonté purequi vient s'ajouter à l'absolu, et qui participe pourtant de cet absolu? Comment admettre cette définition deDieu comme non-être? Spinoza est certainement plus cohérent.

Mais sa vision laisse peu de place à laRévélation.. »

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