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Peut-on comparer la connaissance de soi avec la connaissance des choses ?

Publié le 10/12/2005

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De plus, il arrive aussi que l'on soit surpris par soi-même, quand on se découvre des ressources cachées dans certaines situations extrême, tel que du courage face au danger par exemple. - Freud, le père de la psychanalyse, a montré avec la découverte de l'inconscient qu'il existe une partie de nous refoulée et inaccessible pour la conscience, que l'on ne peut donc pas connaître. -le devenir échappant à la pensée, nous ne pourrions nous connaître entièrement qu'au moment de notre mort, car nous sommes inachevés, comme une réalité qui évolue et se transforme constamment, et l'on ne peut répondre à une définition circonscrite et finie. -On peut penser que les objets qui nous entourent sont plus faciles à connaître, part leur proximité et leur moins grande complexité, car ils ne sont pas doués de conscience. On pourrait alors avoir un regard « objectif » sur ces objets, dont on peut faire le tour (contrairement à soi-même).   3ème partie : La connaissance de soi est un idéal à garder pour atteindre la connaissance des choses.   « Connais-toi toi-même », ordonnait Socrate à ses élèves. C'est pour lui le point de départ pour accéder à une autre connaissance, celle des objets extérieurs. -Kant distingue, dans la Critique de la raison pure, entre les « choses en-soi » auxquelles on ne pourra jamais avoir accès, et les « phénomènes », qui sont les choses telles qu'elles nous apparaissent, que nous connaissons par la sensibilité et l'entendement. -dans son prolongement, Husserl, en élaborant la méthode phénoménologique, a compris que ne pouvait avoir accès qu'à des phénomènes qui nous apparaissent, et non pas à la réalité « en-soi », c'est-à-dire à une vérité absolue.

On a coutume de dire que l’on se connaît mieux que personne. En effet, nous seuls savons ce que nous voulons, ce que nous pensons, ce que nous ressentons. Pourtant, tout cela n’est pas toujours si simple à exprimer, et l’on s’aperçoit qu’il est parfois plus facile de donner la définition d’un objet ou de résoudre un problème de mathématique que de d’expliquer la complexité de notre être. La connaissance de soi est-elle alors plus simple que la connaissance des choses ? N’est-il pas plus aisé d’avoir les idées claires sur le monde qui nous entoure que sur nous-même ? Pour répondre à cette question, il faut chercher à saisir ce qu’est avoir conscience de soi, et à quelle connaissance des choses on peut prétendre, pour en établir les limites respectives.

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