Peut-on concevoir la pensée sans la vie ?
Publié le 10/12/2005
Extrait du document
Lorsque nous avons à « concevoir la pensée «, autrement dit nous en faire une idée, philosophique, c'est-à-dire « penser la pensée «, quelle place accordons-nous dans notre réflexion à la vie ? Ne l’écarte-t-on pas d’emblée ? Or, si penser la pensée c’est peut-être se mouvoir dans l’abstrait, comment ne pas reconnaître d’un autre côté que la pensée prend racine dans la vie même ? En effet, il faut bien être en vie pour penser ; mais le rapport entre pensée et vie se ramènerait à cette seule configuration : la vie comme condition de possibilité de la pensée ? Leur rapport est peut-être plus fin, n’est-ce pas au fond le même mouvement que celui par lequel croît une plante et celui par lequel notre cerveau se différencie suivant telle pensée ? Vie et pensée ne se rejoignent-ils pas dans leur mouvement ?
Liens utiles
- Peut-on concevoir la pensée sans la vie ?
- Gabriel Rey écrit dans Humanisme et surhumanisme (1951): «Dire que la littérature classique est le fait d'une élite pour une élite est sans doute plus exact historiquement qu'en soi. Rien n'empêche de concevoir un classicisme de masse ; c'est une simple question d'éducation et de pensée régnante, de mode enfin. [...] Prétendre que le «peuple» - entité d'ailleurs plus mythique que réelle - est voué à jamais à sa vie intellectuelle et artistique actuelle, à la pensée (si l'on peut dire)
- Discuter cette pensée de Goblot : L’Idée de vérité ne se conçoit que par la vie sociale : sans elle la pensé ne dépasserait Jamais les fins de l’individu. PLAN.
- SUJET : Discuter, en l’appliquant à la vie scientifique, cette pensée de Victor Duruy : Il faut être universel au profit d'une spécialité.
- « Je ne cherche point à m'instruire, il est trop tard. D'ailleurs, je n'ai jamais vu que tant de science contribuât au bonheur de la vie. » Appréciez cette pensée de Jean-Jacques Rousseau.