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Peut-on concevoir de tout expliquer par un principe unique ?

Publié le 23/02/2004

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PRINCIPE (lat. principium, commencement)

Log. Désigne soit la proposition initiale d'une déduction dont résultent nécessairement d'autres propositions dites conséquentes, soit les lois générales de la pensée ou principes directeurs de la connaissance. principes logiques. Épist. Ensemble des propositions directives auquel le développement d'une science est subordonné. Méta. Cause première des choses. Ainsi, Dieu pour Pascal : « Tout par lui, tout pour lui. » Mor. Au sens normatif, règle d'action clairement formulée.

PEUT-ON : Ce genre de sujet interroge sur la capacité, la faculté, la possibilité de faire ou de ne pas faire quelque chose, d'être ou de ne pas être. Il faudra distinguer la possibilité technique et la possibilité morale.

« 1- On ne peut comprendre l'homme et le monde que r--- l.___ ___ dam un l~[tl}~l dualisme 1 La réalité est par nature double.

Le monde intelligible se distingue du monde sensible, l'âme du corps, l'esprit de la matière, la chose en soi du phénomène.

On ne peut donc tout expliquer par un principe unique.

Il y a deux types de réalités S elon Platon , il y a deux réalit és dif ­ férentes , le sensible et l'intelliiJI.'bl e.

r..: existence de l'âme est indépen­ dante du corps, et celle de l'intelligible est indé­ pendante du sensible.

Le monde a été produit par deux principes: la cause intelligible et la cause nécessaire.

L'in­ telligence a «persuadé» la nécessité d'orienter la plupart des choses vers le bien.

Mais il est aussi nécessaire , selon Platon , qu'il y ait un contraire au bien.

L'âme est distincte du corps E n définissant l'âme par la seule pensée et le corps par la seule é tendue, Descartes a p e rmis à la science de ne plus supposer au ­ cu n m ys tère cac hé dans les corps et de travailler à tout expli ­ quer.

Il a aussi justifié ..al est n6cnsalre qu'Ir ait IDuJcMn quelque chaM de contraire eu bien.• P!Mon, 7Jiéététe la volonté de se gou­ verner soi-même en refu­ sant de voir dans le corps autre chose qu'un méca­ nisme dont il faut décou­ vrir les lois.

La chose en soi n'est pas le phénomène K ant critique le dua­ lisme dans la me­ sure où il affirme que la substance étendue et la substance pensante sont des choses en soi, mais il l'admet dans la mesure où il prétend que le sujet et l'objet sont des phé­ nomènes tout à fait dis­ tincts.

Il distingue en outre profondément les phénomènes et le monde des choses en soi révélé par le devoir, indépen­ dant de la sensibilité.

Il y a au moin s deux types de réalit é.

L e monde se caractérise don c par le duali sme.

Un princip e unique ne peut tout expliquer .. »

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