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Peut-on être trop sage ?

Publié le 02/03/2004

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De sagesse, on en a jamais assez.] Qu'est-ce que la sagesse ? La sagesse se définit comme: 1) Attitude traditionnelle du philosophe ancien qui, dans l'ordre du savoir se met à distance des préjugés et dans l'ordre de l'action à distance ses passions. 2) Synonyme de prudence d'où, par extension, aptitude à bien mener sa vie pour atteindre le bonheur et la perfection. La sagesse ne peut pas être un excès Un homme ne saurait être dit "trop libre". De libertés, on en a jamais assez. De même, on ne saurait être trop sage. Or, être sage c'est être libre et être libre c'est être sage.  Comme le montre Socrate, est sage celui qui se connaît lui-même et maîtrise ses désirs. La sagesse est cette maîtrise et cette connaissance de soi qui empêche au désir de devenir trop tyrannique.

« dans la douleur de la négativité », pour ressusciter comme « Esprit éternel, mais vivant et présent dans le monde »,de même l'Absolu doit se vouer à la finitude et à l'éphémère pour se réaliser dans sa vérité et dans sa certitude. Dès lors, ce n'est pas en vain que les individus et les peuples sont sacrifiés.

On comprend aussi que les passionssont, sans le savoir, au service de ce qui les dépasse, de la fin dernière de l'histoire: la réalisation de l'Esprit ou deDieu.

Chaque homme, dans la vie, cherche à atteindre ses propres buts, cache sous des grands mots des actionségoïstes et tâche de tirer son épingle du jeu.

Et la passion, ce n'est jamais que l'activité humaine commandée pardes intérêts égoïstes et dans laquelle l'homme met toute l'énergie de son vouloir et de son caractère, en sacrifiant àses fins particulières et actuelles toutes les autres fins qu'il pourrait se donner: « Pour moi, l'activité humaine en général dérive d'intérêts particuliers, de fins spéciales ou, si l'on veut, d'intentionségoïstes, en ce sens que l'homme met toute l'énergie de sa volonté et de son caractère au service de ses buts enleur sacrifiant tout ce qui pourrait être un autre but, ou plutôt en leur sacrifiant tout le reste.

» Mais si les passions sont orientées vers des fins particulières, elles ne sont pas, pour autant, opposées à l'universel.Le tumulte des intérêts contradictoires, des passions se résout en une loi nécessaire et universelle.

L'individu quimet son intelligence et son vouloir au service de ses passions sert, en fait et malgré lui, autrui, en contribuant àl'oeuvre universelle.

Telle est la ruse de la Raison: les individus font ce que la Raison veut, sans cesser de suivreleurs impulsions, leurs passions singulières, de même que grâce à la ruse de l'homme, la nature fait ce qu'il veut sanscesser d'obéir à ses propres lois. L'universel est donc présent dans les volontés individuelles et s'accomplit par elles et particulièrement par lamédiation des grands hommes de l'histoire.

Ainsi, par exemple, Jules César ne croyait agir que pour son ambitionpersonnelle en combattant les maîtres des provinces de l'empire romain.

Or, sa victoire sur eux fut en même tempsune conquête de la totalité de l'empire: il devint ainsi, sans toucher à la forme de la constitution, le maître individuelde l'Etat.

Et le pouvoir unique à Rome « que lui conféra l'accomplissement de son but de prime abord négatif »ouvrait une phase nécessaire dans l'histoire de Rome et dans l'histoire du monde: « Les grands hommes de l'histoire sont ceux dont les fins particulières contiennent la substantialité que contre lavolonté de l'Esprit du monde.

» Les individus historiques sont donc les agents d'un but qui constitue une étape dans la marche progressive l'Esprituniversel.

Mais sans la passion, ils n'auraient ri pu produire.« Ce n'est pas le bonheur qu'ils ont choisi, mais la peine, le travail pour leur but.

[...

] En fait, ils ont été passionnés,c'est-à-dire ils ont passionnément pour leur but et lui ont consacré tout leur caractère, leur gd et leurtempérament.

[...

] La passion est devenue l'énergie de leur moi; sans la passion ils n'auraient rien produire.

» Les grands hommes, les peuples avec leur esprit, 1eur constitution, leur art, leur religion, leur science ne maîtrisentpas le sens de ce qu'ils font.

Ils ne sont, que « les moyens, les instruments d'une chose plus élevée, plus vastequ'ils ignorent et accomplissent inconsciemment ».

Si « Rien de grand ne s'est accompli dans le monde sans passion», c'est bien parce que les passions sont énergie, incandescence du vouloir, tension vers un but, mais aussi etsurtout parce qu'elles ne sont que « les moyens du génie de l'univers pour accomplir sa fin ». [On ne peut être "trop sage".

De sagesse, on en a jamais assez.] Qu'est-ce que la sagesse ?La sagesse se définit comme: 1) Attitude traditionnelle du philosophe ancien qui, dans l'ordre du savoir se met àdistance des préjugés et dans l'ordre de l'action à distance ses passions.

2) Synonyme de prudence d'où, parextension, aptitude à bien mener sa vie pour atteindre le bonheur et la perfection. La sagesse ne peut pas être un excèsUn homme ne saurait être dit "trop libre".

De libertés, on en a jamais assez.

De même, on ne saurait être trop sage.Or, être sage c'est être libre et être libre c'est être sage.

Comme le montre Socrate, est sage celui qui se connaîtlui-même et maîtrise ses désirs.

La sagesse est cette maîtrise et cette connaissance de soi qui empêche au désir dedevenir trop tyrannique.

Force est donc de reconnaître que la sagesse ne peut être un excès.

Si l'homme cherche lebonheur et si la sagesse en est le moyen, l'expression "être trop sage" n'a pas de sens.

La sagesse est unerecherche de perfection, un idéal asymptotique.

Dès lors de sagesse, on en a jamais assez.. »

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