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Peut-on éviter les inégalités sociales ?

Publié le 22/02/2004

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Les hommes naissent avec des aptitudes et des compétences différentes. Tel individu est un artiste génial. Tel autre est un grand homme d'État. Dès lors, il est absurde de vouloir mettre tout le monde sur le même plan. Il est juste, au contraire, que ceux qui excellent dans un domaine aient l'avantage. A vouloir nier les différences entre les individus, on risque d'aboutir à une «égalisation par le bas». La nature est profondément inégalitaire. Dans le règne animal, certains sont, par exemple, plus forts, d'autres plus rusés. L'homme n'échappe pas à l'inégalité naturelle. En effet, la constitution de notre corps, nos capacités proviennent, pour une grande part de traits innés, héréditaires.

Il n'y a aucune fatalité dans les inégalités sociales. Il appartient à l'homme, grâce à l'Etat, d'y remédier. Une meilleure redistribution des richesses pourrait permettre de les atténuer. Mais, les hommes sont inégaux. Les uns sont doués d'aptitudes physiques, intellectuelles remarquables. Les autres en sont dépourvus. Une stricte égalité aurait pour conséquence d'endormir les talents et de détruire la créativité

« [Les hommes ne naissent pas tous égaux.

Les uns sont doués d'aptitudes physiques, intellectuelles remarquables, les autres en sont dépourvus.

Les lois humaines n'y peuvent rien.

L'égalité sociale conduit à l'injustice et rend les hommes passifs.] Aussi égalitaire que soit la loi, elle n'empêchera pas un ouvrier d'exécuter une tâche plus rapidement qu'unautre.

La loi ne peut pas empêcher que des génies tels que Mozart ou Picasso commencent à créer à l'âge oùles autres enfants jouent, apprennent à lire et à écrire.

Les dons, les aptitudes naturelles établissentnécessairement des inégalités sociales. Est-il juste qu'un bûcheron doué d'une force physique exceptionnelle, abattant dix arbres alors que, dans lemême temps, un autre n'en abat que cinq, ne tire aucun avantage de ses aptitudes ? N'y a-t-il pas injusticedans le fait que celui qui invente une machine profitant à l'ensemble de la communauté humaine en reste aumême niveau social que celui qui se contente de son emploi et s'épargne tout effort inutile ? Les hommes naissent avec des aptitudes et des compétences différentes.

Tel individu est un artiste génial.Tel autre est un grand homme d'État.

Dès lors, il est absurde de vouloir mettre tout le monde sur le mêmeplan.

Il est juste, au contraire, que ceux qui excellent dans un domaine aient l'avantage.

A vouloir nier lesdifférences entre les individus, on risque d'aboutir à une «égalisation par le bas».La nature est profondément inégalitaire.

Dans le règne animal, certains sont, par exemple, plus forts, d'autresplus rusés.

L'homme n'échappe pas à l'inégalité naturelle.

En effet, la constitution de notre corps, noscapacités proviennent, pour une grande part de traits innés, héréditaires.

Certains sont doués pour lesexercices physiques, d'autres ont une santé débile.Calliclès, dans le Gorgias de Platon, dira: "il est évident, selon moi, que la justice consiste en ce que lemeilleur ait plus que le moins bon et le plus fort plus que le moins fort.

Partout il en est ainsi, c'est ce que lanature enseigne, chez toutes les espèces animales, chez toutes les races humaines et dans toutes les cités !Si le plus fort domine le moins fort et s'il est supérieur à lui, c'est là le signe que c'est juste.

De quelle justiceXerxès s'est-il servi lorsque avec son armée il attaqua la Grèce (1), ou son père quand il fit la guerre auxScythes ? Et encore, ce sont là deux cas parmi des milliers d'autres à citer ! Eh bien, Xerxès et son père ontagi, j'en suis sûr, conformément à la nature du droit - c'est-à-dire conformément à la loi, oui, par Zeus, à laloi de la nature -, mais ils n'ont certainement pas agi en respectant la loi que nous établissons, nous !" Ce qui motive l'homme, c'est d'atteindre des buts qui lui apportent une reconnaissance, des distinctions.

S'ilsait d'avance qu'il sera de toute façon l'égal des autres, il prendra le parti de ne plus agir puisque ses effortsne seront pas reconnus à leur juste valeur.

C'est en quoi l'égalité amollit la vie sociale et les hommes eux-mêmes. L'égalité est chimériqueLes régimes révolutionnaires qui ont voulu instaurer l'égalité par la force ont toujours conduit aux plussanglants des despotismes.

Au nom de l'abolition des différences, le Comité de salut public, les bolcheviks, lesKhmers rouges, ont massacré des milliers de gens.

Vouloir l'égalité politique absolue entre les hommes estdonc une dangereuse chimère. L'inégalité persisteDans les démocraties, les gens sont égaux en théorie.

Mais, dans la réalité, ils sont loin d'avoir tous les mêmesdroits.

Ainsi, à travail égal, les femmes sont souvent moins payées que les hommes, leur ascensionprofessionnelle est plus difficile, etc.

Par ailleurs, l'égalité des droits n'a pas supprimé les inégalités sociales.Celui qui naît dans une famille pauvre a moins de chances de réussir dans la vie.. »

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