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Peut-on traiter de sujets graves et sérieux en Comédie ?

Publié le 13/03/2005

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NB : La Folle de Chaillot (1945) est amusante a voir/lire vs Pleins Pouvoirs (1939).               B- L'anti-comédie et la comédie sérieuse * Certains auteurs ont utilisé la comédie comme anti-comédie : le comique, agressif ou burlesque, cherche à détruire toutes les valeurs humaines pour montrer l'absurdité du monde, tout en faisant éclater les catégories traditionnelles de la dramaturgie (personnages, action, etc.) Ex : Alfred Jarry, Ubu roi, 1896 : ce personnage sanguinaire est étrangement annonciateur des dictateurs du XXe siècle. Ubu : évoquer son fameux « merdre », ses insultes, sa grossièreté, sa méchanceté amusants mais très grinçants... * Dom Juan est une comédie et pourtant, la pièce soulève de nombreuses questions : le héros (même s'il meurt puni) ne semble pas croire en Dieu, il fait l'éloge de l'hypocrisie, il refuse l'attachement du mariage... => cette pièce fait réfléchir ; la mort de Dom Juan laisse perplexe - bien que les fameux « Mes gages » de Sganarelle détournent l'attention du spectateur et le fassent sourire de nouveau.               C- Quand le comique devient tragique * Comique dans Rhinocéros => Béranger négligé : mal coiffé, vêtements chiffonnés, chemise et chaussures sales vs Jean "bien propre sur lui" => Jean a un peigne, il est habillé avec un soi méticuleux vs Béranger. Cette différence est comique, surtout dans la scène où Béranger est grondé par son ami qui sort de ses poches tous ses accessoires. Cependant : conformisme de Jean a un sens => sera touché par la rhinocérite. Le costume trahit le caractère de Jean et annonce son « ralliement » aux rhinocéros.

La comédie trouve son origine dans le cadre des Dionysies, fêtes en l'honneur du dieu du vin, où des cortèges burlesques dans lesquels on pouvait entendre des plaisanteries et des chansons défilaient.

Le spectateur qui se rend au théâtre pour assister à une comédie sait qu'il va passer un bon moment : il est à la recherche de distraction et de divertissement. La pièce ne sera pas trop compliquée à comprendre, elle se finira bien et il en sortira content (vs La tragédie). Or, les auteurs se sont souvent servis des comédies pour critiquer la société et tenter de corriger les moeurs des hommes.

 

« comédie qui contient le message très pessimiste de PP : satire qui dénonce les méfaits de l'argent, l'appât du gain qui régit la société moderne + critique du capitalisme prend une violence particulière, dénonciation des affairistesdans leur infamie...NB : La Folle de Chaillot (1945) est amusante a voir/lire vs Pleins Pouvoirs (1939). B- L'anti-comédie et la comédie sérieuse • Certains auteurs ont utilisé la comédie comme anti-comédie : le comique, agressif ou burlesque, cherche à détruiretoutes les valeurs humaines pour montrer l'absurdité du monde, tout en faisant éclater les catégories traditionnellesde la dramaturgie (personnages, action, etc.)Ex : Alfred Jarry, Ubu roi , 1896 : ce personnage sanguinaire est étrangement annonciateur des dictateurs du XXE siècle.

Ubu : évoquer son fameux « merdre », ses insultes, sa grossièreté, sa méchanceté amusants mais trèsgrinçants...• Dom Juan est une comédie et pourtant, la pièce soulève de nombreuses questions : le héros (même s'il meurtpuni) ne semble pas croire en Dieu, il fait l'éloge de l'hypocrisie, il refuse l'attachement du mariage...

=> cette piècefait réfléchir ; la mort de Dom Juan laisse perplexe – bien que les fameux « Mes gages » de Sganarelle détournentl'attention du spectateur et le fassent sourire de nouveau. C- Quand le comique devient tragique • Comique dans Rhinocéros => Béranger négligé : mal coiffé, vêtements chiffonnés, chemise et chaussures sales vs Jean "bien propre sur lui" => Jean a un peigne, il est habillé avec un soi méticuleux vs Béranger.

Cette différence estcomique, surtout dans la scène où Béranger est grondé par son ami qui sort de ses poches tous ses accessoires.Cependant : conformisme de Jean a un sens => sera touché par la rhinocérite.

Le costume trahit le caractère deJean et annonce son « ralliement » aux rhinocéros.

Un élément du spectacle (le jeu des accessoires et del'opposition des personnages) apporte une nuance à la pièce, le comique a quelque chose de tragique.• Samuel Beckett, En attendant Godot , 1953 : pièce finalement très sombre (constat désespéré sur la condition humaine dans l'attente d'un sens extérieur qui jamais ne vient) => la veine comique ressort dans l'absurdité de lasituation, renforcée par les dialogues de sourds (jeux sur le sens des mots, questions-réponses décalées, etc.), lagestualité des personnages, qui tire le deuxième acte du côté de la farce. III- Forces et limites de la comédie A- Le dialogue au théâtre • Le théâtre peut être une bonne tribune et les dramaturges ont utilisé plusieurs moyens afin d'exprimer leurs idées=> Le public est sollicité, sommé de juger les situations, les discours et les comportements.

Ex : par le discours deMarcelline, la mère de Figaro, Beaumarchais interpelle ses contemporains.

(Marcelline [1] évoque la détresse des femmes de condition sociale modeste, maintenues dans l'ignorance et la pauvreté, le comportement des hommes...).Cf.

aussi le monologue de Figaro qui pose le problème des privilèges de la naissance : « Par le sort de la naissance,l'un est roi, l'autre est berger, le hasard fit leur distance, l'esprit seul peut tout changer ».

=> Pris dans lesaventures de la « folle journée » de Figaro, le spectateur va être touché par le message de ces sympathiquespersonnages.NB : n'oubliez pas que Beaumarchais a écrit cela avant la Révolution. B- Docere et placere • Horace disait qu'il fallait plaire et instruire => repris par les classiques.Devant une comédie, le spectateur est enjoué, le texte est simple et il comprend tout.

Le rire peut soulever desquestions essentielles et il peut mieux les comprendre que s'il s'agissait d'un essai.• Cependant, parce qu'il rit et qu'il ne pense pas à réfléchir, il est possible parfois que le spectateur n'entende pas lemessage de l'auteur.

En effet, le spectateur peut rire d'un personnage sans réaliser qu'il a les mêmes travers que lui(=> Molière lui-même a épousé une très jeune femme – qui l'a sûrement trompé – alors qu'il se moque d'Arnolpheayant des prétentions sur Agnès). C- La censure • Chaque époque bride la liberté d'expression : censure royale/impériale/pétainiste• Censure religieuse : Tartuffe : interdit par le premier président du Parlement.

Gros problèmes de Molière avec les Jésuites.

Cabale => le parti dévot gagne sa bataille contre Molière qui est traité par un docteur en Sorbonne de. »

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