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LA PHILOSOPHIE AU DIX-NEUVIÈME SIÈCLE

Publié le 15/07/2011

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philosophie

Le dix-neuvième siècle est un des plus féconds en philosophes et en systèmes. Il est le rendez-vous et le terme de toutes les opinions philosophiques.

La philosophie est cultivée àla fois en France, en Allemagne, en Angleterre, en Italie et même en Espagne. Les relations internationales devenues plus faciles favorisent la diffusion des doctrines, en même temps que les découvertes scientifiques excitent la curiosité philosophique.

Nous retrouvons au dix-neuvième siècle la vieille lutte du sensualisme et du spiritualisme qui a toujours divisé les esprits, comme nous y retrouvons les tendances sceptiques qui en sont la conséquence. Mais la lutte a pris un nouvel aspect, parce que chaque école se partage ellemême en systèmes de nuances différentes.

Nous croyons qu'on peut cependant ramener tous les systèmes philosophiques du dix-neuvième siècle aux deux tendances sensualiste et, spiritualiste, et au scepticisme qui en découle.

Nous ferons une revue rapide de ces diverses écoles, et nous ferons connaître ensuite quelques-uns deleurs principaux représentants.

philosophie

« I.

—L.E MOUVEMENT SPIBITUAIilSTE AU DIX-NEUVIÈME SIÈCLE La philosophie spiritualiste, au dix-neuvième siècle, a ses principaux représentants en France, en Italie et en Espagne.On peut les ranger en trois classes : 1.Les spiritualistes chrétiensqui, en défendant l'Eglise, se placèrent sur leterrain de la tradition spiri tualiste, et, en professant leurs doctrines philosophiques, proclamèrent la subordination de la raison humaine à la raison divine.

Tels ont été, en France, Joseph de Maistre, auteur des Soirées de Saint-Pétersbourg (1754-1821) ; Louis de Bonald (1753-1840), et le Père Gratry; en Espagne, Balmès; en Italie, Gerdil (1718-1802), Ros- mini(1797-1835).Quelques-uns d'entre eux exagérèrent les conséquences de leur foi, en restreignant trop les forces naturelles de la raison : tels furent, en particulier, de Bonald et Lamen nais (1782-1854), qui soutinrent le traditionalisme ;l'abbé Bautain et leP. Ventura, qui professèrent le fidéisme. D'autres, tout en se faisant les défenseurs de la philo sophie chrétienne, ne surent pas se préserver d'erreurs regrettables, comme Ubaghs, en Belgique, Gioberti (1801- 185-2), en Italie, et tous ceux qui, en France, professèrent après eux Yontologisme. 2. Les spiritualistes néo-scolastiques. — Notre siècle assiste à unerenaissance de la philosophie scolas- tique. MM. Barthélemy-Saint-Hilaire, Ravaisson et Jour dain ont fait des travaux remarquables sur la philosophie d'Arislote et adopté ses conclusionssur les questions les plus importantes. Mais c'est parmi les philosophesecclésiastiques surtout que se produit le mouvement néo-scolastique. Saint Thomas d'Aquin est le docteur qu'on se plaît à étudier et à interpréter.

San Severino, chanoine de Naples, a con tribué plus que tout autre à la restauration de la philo-. »

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