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Philosophie indienne

Publié le 10/02/2010

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philosophie

Le système de pensée indien le plus ancien est la philosophie brahmane, née des traditions exégètes des quatre Vedas : Rig-Veda, Sama-Veda, Yajur-Veda et Atharava-Veda. Ce sont les quatre écrits religieux les plus anciens d'Inde, attribués aux émigrants indo-aryens, et datés entre1500 et 900 av. J.-C. Il s'agit des révélations des devins (rishis) qui contiennent une mythologie dans laquelle différentes catégories de dieux incarnent les forces de la nature. On s'efforçait de gagner les faveurs de ces dieux par des rites et de généreuses offrandes selon la formule "do-ut-des" ("je donne pour que tu donnes").

philosophie

« acceptaient pas.

L'enseignement de Mahavira, qui mourut vers 526 av.

J.-C., nous est transmis par un canon, quin'a pris sa forme actuelle que vers 500 apr.

J.-C.

Contrairement aux textes élitistes de la philosophie brahmaneécrits en sanskrit, une langue que le peuple ne comprenait plus à cette époque, le canon des jinistes fut écrit,comme le canon du Premier Bouddhisme, dans une langue populaire : le premier en prakrit et le second en pali(canon pali).

Pour les jinistes, Mahavira n'est pourtant pas le fondateur de leur idéologie, mais le dernier prédicateurde celle-ci, dans une lignée de vingt-quatre "faiseurs de gué" ou "tirthankaras".

Seul le vingt-troisième, TirthankaraParshva, prédécesseur de Mahavira, est un personnage historique.

On pense qu'il a vécu au VIIIe siècle av.

J.-C.Selon la tradition, 84 000 années le séparent de son propre prédécesseur, Bhagavan Arishtanemi.

Il est intéressantde noter que les hagiographies des jinistes Parshva et Mahavira ressemblent à celle du Gautama Bouddha.

Tous troisétaient fils de prince et ont montré, dès leur naissance, des signes de sainteté.

Ils ont renoncé à ce monde contrela volonté de leur famille et se sont soumis à des années de vie ascétique et méditative. Leur enseignementAprès leur illumination, ils ont répandu leur enseignement divin et abouti à l'absolu.

Le canon contient, en dehors desvies des tirthankara et de la représentation systématique des enseignements de Mahavira, des règles à destinationdes moines, des nonnes et des lais.Au Ier siècle av.

J.-C., la communauté jiniste s'est scindée en deux branches : les svetambaras ("vêtus de blanc")et les digambaras ("vêtus d'espace").

Les moines et nonnes svetambaras tirent leur nom des vêtements blancs qu'ilsportent, tandis que les ascètes digabaras vont nus.

Dans les faits, leurs croyances ne présentent que très peu dedifférences.

Elles reposent sur 7 vérités fondamentales :1) Il existe un nombre incalculable d'âmes esseulées de nature éternelle, béate et omnipotente.2) On trouve le non-animé, auquel appartiennent les trois genres, l'éther et l'espace, le mouvement et l'immobilité, letemps et la matière.

La matière est formée d'atomes fins, de type semblable qui se combinent en agrégats, prenantdes formes diverses.3) Les actes (karma) font entrer la substance dans l'esprit.4) Il existe 8 substances de karma qui lient l'esprit à ce monde.

Le mauvais karma (sombre) produit des effets plusforts que le bon (clair).

Trois vices sont particulièrement fatals : l'hérésie, l'indiscipline et la passion.

La monadespirituelle en perdra sa béatitude et son omnipotence.5) Pour revenir à cet état, c'est-à-dire libérer l'âme de la matière, il faut éviter l'introduction de nouveau karma parune vie vertueuse, la non-violence absolue étant la plus élevée d'entre les vertus.6) La matière déjà présente dans l'esprit doit être éliminée par l'ascèse, qui la détruit comme un feu.7) Au cours de nombreuses renaissances, l'âme atteint finalement la libération. Les enseignements du BouddhaContrairement au jinisme, Gautama Bouddha rejette la représentation d'un moi individuel éternel, immuable et absoluà laquelle il oppose sa doctrine de l'anatman ("non-moi, non-être").

La personnalité momentanée et la consciencequotidienne d'un humain est formée de 5 skandhas : le corps, les sens, la perception, les forces psychiques et laconscience.

Ils sont soumis au changement (maladie, vieillissement et mort).

Quatre "nobles vérités" viennent s'ygreffer :1) La vie est douleur, puisque tout est éphémère et qu'il n'existe pas de satisfaction définitive.2) L'origine de la douleur est le désir de jouissance sensuelle.3) La fin de la douleur est atteinte par un dépassement total de la soif d'être.4) Le chemin en huit étapes est la voie de la libération qui conduit à la fin de toutes les souffrances, le nirvana.

Ilcomprend les huit vertus suivantes : idéologie juste, conviction juste, discours juste, action juste, mode de viejuste, aspirations justes, attention juste et effacement juste.Bouddha prêche ainsi une voie de salut qui n'est pas fondée sur l'ascèse mais plutôt sur une vie détachée de toutdésir, sur l'éveil de l'esprit et sur la mesure en toute chose.

Cela mène à la reconnaissance de l'enchaînement endouze fois de la cause et de l'effet, délivré par l'enseignement de la "naissance dépendante".

Celui-ci dit quel'ignorance (1) ou la méconnaissance du caractère éphémère de l'être et des "quatre nobles vérités" entraîne des(2) impulsions psychiques, qui poussent à des actions (3).

Indépendamment de leur caractère, les impulsionspsychiques donnent naissance à la conscience (4) et ainsi à des noms (5) et des corps (6).

Les sens (7) endécoulent et ceux-ci permettent le contact (8) avec des apparitions.

Ce contact crée des sentiments (9).

Le désir(10) qui en est la conséquence a pour résultat un emprisonnement (11) dans le monde qui entraîne lui-même denouveaux devenirs (12), naissance, vieillissement, maladie et mort ; plus précisément, l'individu poursuit soncheminement dans le samsara, le monde des apparences.

La reconnaissance de ce cycle conduit à l'extinction de lasoif de vie : le nirvana.

Cet enseignement apparaît dans le canon pali, transcrit vers 480 av.

J.-C.

Il constitue lefondement du premier bouddhisme ou hinayana ("petit véhicule").

Il nous a été transmis par le theravada, la seuleécole hinayana qui existe encore aujourd'hui.La sarvastivadin ou vaibhashika, école née au cours du IIe siècle av.

J.-C., possédait son propre canon, rédigé ensanskrit (vibhasha).

Elle systématise un enseignement du salut par un avancement graduel vers la libération.

Lemanaya, qui date du Ier siècle apr.

J.-C., en découle.

Contrairement à l'interprétation qu'en fait la sautantrika, néeà peu près à la même période et qui assimile le nirvana au non-être, le mahayana identifie le nirvana avec la natureéternelle du bouddha, qui est également l'essence de l'univers.

Par compassion, le bouddha s'est incarné à unepériode de décadence pour indiquer une nouvelle voie aux humains.

A l'opposé de cette doctrine proche du peuple,le vajrayan, qui s'est développé en une école indépendante au VIe siècle, est de nature ésotérique.

Il comprend despratiques spirituelles transmises par un maître autorisé à un cercle réduit d'initiés. Bouddhisme et hindouismeAu cours de la seconde moitié du Ier siècle apr.

J.-C., l'hindouisme a pu à nouveau s'imposer en Inde et, en dépit du. »

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