Philosophie et morale de Victor Cousin

« était le chef. Son passage au ministère ne dura que huit mois.

En 1842, il défendit, à la Chambre des pairs, avec une grandeéloquence,l'Université et la philosophie vio lemmentattaquées.

La révolution de 1848l'écarta dé finitivement de la politique.

A la suite du coup d'État du 2 décembre, V.

Cousin dut, avec ses collègues MM. Ville- mainet Guizot, échangerson siège au Conseil de l'in- truction publique contre le titredeprofesseur honoraire de la Faculté des lettres. Complètement retirédes affaires, il consacrale reste de sa vie à des études sur les femmes du dix-septième siècle. Le 13 janvier 1867, il mourutà Cannes, où il allaitde puis plusieurs années chercher le repos et la santé. II. — OUVRASES DE V. COUSIN. Lesouvrages philosophiques de Cousincontiennent presqueuniquement les leçons professées à la Sorbonne. Cesouvrages ont, pour la plupart,subi bien des trans formations.Lesdernières éditionsqui en ont été faites comprennent, outrele livre du Vrai,duBeau et du Bien dont nous parleronsbientôt : 1.

Les Premiers Essais de philosophie,dont la doctrine seretrouve enpartie dansle Vrai, le Beau, le Bien. 2. L'introduction àl'histoire de la philosophie. Ce livre renferme le cours de 1828;il est l'un des plus impor tants de Cousin et l'un des plus critiqués.

Se plaçaiit au point de vue de la philosophie de l'histoire,Cousin retracedans cet ouvrageletableau desdestinées univer selles del'humanité.

Dansl'avant-propos de laquatrième édition, il reconnaît lui-même que cet ouvrage contient « plus d'une proposition hasardée et bien des excès de langage. » 3.

L'Histoire générale de la philosophie, depuis les temps les plus anciens jusqu'au dix-neuvième siècle. «11 n'est pas une partie de l'histoire de la philosophie. »