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La philosophie est-elle la somme des insuffisances de la science ?

Publié le 24/03/2015

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philosophie

PLAN

Introduction Que reste-t-il de la philosophie si la science la dépossède

de ses objets ?

I. L'érosion du savoir philosophique

a. La conception philosophique de la nature rationalise le sens

commun

b. Ses concepts ne lui permettent pas de connaître le social

c. Ils sont trop sommaires pour une connaissance de l'homme

Transition : la philosophie n'a pas pour but de rivaliser avec la science

II. La philosophie comme limite de la science

a. La philosophie n'est pas un savoir empirique

b. Le mal ou la liberté comme réalités métaphysiques

c. La science ne peut tenir lieu de philosophie

Transition :la philosophie est compatible avec un savoir empirique

III. Valeur de la philosophie

a. Le mal ou la liberté sont compatibles avec une explication causale

b. Spécificité du concept philosophique

c. La philosophie dégage des fins des savoirs

Conclusion : La philosophie pense ce que la science connaît

philosophie

« 58 Le mythe, la science et la philosophie l'extinction.

Reste à savoir néanmoins si elle ne survit qu'à la faveur des insuffisances de la science.

1.

L'érosion du savoir philosophique a.

D'un point de vue scientifique l'histoire de la philosophie semble se confondre avec une lente dépossession de ses objets.

De l'image du monde physique qu'elle s'est forgée à travers Aristote ou Descartes il ne demeure plus qu'un savoir pittoresque qui tirait bien sa cohérence de son aptitude à rationaliser le sens commun, mais qui faute de pratiquer un dialogue fructueux entre la théorie et l'expérience a toujours échoué à en restituer les mécanismes.

b.

Et il n'est pas certain qu'elle ait mieux réussi dans ce qu'il est maintenant convenu d'appeler les sciences humaines.

Non seulement ses concepts ne lui ont pas permis de penser l'émergence de l'économie ou de l'ethnologie, mais sa manière de penser la politique l'invite plus à en dégager des normes ou des idéaux qu'à en décrire la réalité objective.

c.

Quant à la connaissance de l'homme, on peut douter que le concept ambigu de « nature humaine » ou insaisissable comme le concept «d'âme», suffisent à en restituer toute la complexité en sorte qu'on pourrait voir dans l'un et l'autre les obstacles que l'anthropologie ou la psychologie auraient à surmonter si elles voulaient accéder à la dignité scientifique.

Il La philosophie comme limite de la science a.

Pourtant le champ de réflexion de la philosophie est largement ouvert si on admet qu'elle n'a pas pour but de rivaliser avec la science sur le terrain du savoir empirique mais sur le terrain de ce qui le transcende et le fonde, ou mieux encore de ce qui lui échappe, qui relève proprement de la métaphysique.

b.

Ainsi en est-il pour Kant du « mal » ou de la « liberté » qui sont incontestablement des faits réels dont la connaissance exige pourtant un mode d'intelligibilité qui résiste à toute forme d'explication en termes de causalité ou de déterminisme.

c.

Par là, on voit que si la philosophie ne peut tenir lieu de science, la science ne saurait inversement tenir lieu de philosophie.

Les objets philosophiques ne sont pas en attente d'une annexion future par la. »

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